J’invente rien

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J’invente rien
France, 2005
De Michel Leclerc
Scénario : Michel Leclerc
Avec : Claude Brasseur, Patrick Chesnais, Kad Merad, Liliane Rovere, Guillaume Toucas, Elsa Zylberstein
Photo : Pascal Lagriffoul
Musique : Jérôme Bensoussan
Durée : 1h28
Sortie : 16/08/2006
Note FilmDeCulte : **----
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Paul n'a pas de but précis dans la vie, et Mathilde, qui subvient aux besoins de leur ménage, désespère qu'il s'en trouve un. Si ça continue comme ça, elle risque de le planter là. Alors Paul se dit qu'il va inventer un truc, ça lui fera un but, et il se met en tête de trouver une idée qui lui apportera gloire, argent et beauté sans trop se fatiguer et qui redonnera à Mathilde le goût de l'aimer. Et c'est ainsi qu'il invente la "poignette", idée simple mais géniale...

EN FRANÇAIS DANS LE TEXTE

Réunir à l’image le sans cesse grandissant Kad Merad et la trop rare Elsa Zylberstein est une idée qui peut passer pour saugrenue, voire improbable, mais qui a tout de même le mérite de retenir l’attention. Et si, en plus, l’alchimie fonctionne réellement entre les deux comédiens, on aurait tort de s’en priver. Mais outre ce beau duo d’artistes que l’on ne pensait jamais voir réunis à l’écran, force est de constater que le film ne va pas forcément au bout de ses promesses et, comme son titre l’indique, n’invente pas grand chose non plus. Car là où l'on pouvait attendre une petite tranche de vie légère et passagère, on se retrouve avec l'un de ces tableaux sociaux comme la France sait si bien en fabriquer, l'une de ces comédies de mœurs qui paraît fauchée et qui joue à fond la carte de la sensibilité indépendante. Alors, quelque part, c'est tout autant louable que les grosses pantalonnades trop formatées, mais le parfum de bohème printanier qui règne sur l’ensemble du film le fait s’enfoncer dans une sorte de parisianisme sous-jacent où la poésie sent presque la naphtaline et où les bonnes phrases bien senties respirent plus la satisfaction personnelle que le vers fin et délicat. Il est d’autant plus dommage de voir le film s’embourber peu à peu dans son intimisme, car il sait tout de même, par moments, se rendre attachant avec ses petites idées frétillantes et son côté légèrement anar et naïf malgré une fin qui se satisfait un peu trop de sa pseudo idée surprenante. La prochaine fois peut-être?

par Christophe Chenallet

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