Je préfère qu'on reste amis...

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Claude Mendelbaum n'a rien pour plaire: une timidité maladive, un physique quelconque, un boulot sans intérêt, une mère malade, une rupture mal digérée. Du moins le croit-il. Sa rencontre avec Serge, le divorcé bon vivant et célibataire en chasse, le pousse à sortir de sa coquille.

Je préfère qu’on reste amis... - BAenvoyé par _Caprice_

CLAUDE, SERGE ET LES AUTRES

Premier film léché, Je préfère qu'on reste amis... gravite avec savoir-faire dans la cour bondée de la comédie générationnelle: les trentenaires angoissés, Bridget Jones au masculin, dont l'avenir se résume à un célibat non consenti, de pulls infâmes en soirées raclettes gluantes. Amis de longue date, Eric Toledano et Olivier Nakache puisent dans leurs expériences communes et les rehaussent de touches satiriques en vogue. Passages obligés, la course au mariage, les speed dating inopérants et les agences matrimoniales dernier cri (Yves Jacques, le vice incarné) donnent vie à des saynètes efficaces, parfois hilarantes, mais la meilleure idée du film reste Jean-Paul Rouve, toujours plus indispensable, en Caliméro maussade. Fin stratège, rôdé aux méthodes de drague les plus expéditives, l'imposant Serge (Gérard Depardieu, réconcilié avec la légèreté) chaperonne Claude et lui enseigne les ficelles du métier. Encadré par des seconds rôles bienveillants (Lionel Abelanski et Annie Girardot), le couple Rouve-Depardieu s'accorde à merveille et fait oublier les boucles répétitives du scénario. A bout de rendez-vous galants et de rateaux programmés, les réalisateurs trouvent une dernière astuce pour élargir leur étude de moeurs: un final new-yorkais touchant, prétexte à une balade admirative dans les terres chéries de la comédie modèle.

par Danielle Chou

En savoir plus

Eric Toledano et Olivier Nakache ont réalisé ensemble deux courts métrages: Le Jour et la nuit avec Zinedine Soualem (1995) et Les Petits Souliers avec Gad Elmaleh, Jamel Debbouze, Roschdy Zem et Gilbert Melki (1998). Ce dernier glane plusieurs récompenses, dont le Prix du Public en 1999 au Festival du Film de Paris. En 2001, un troisième court réputé, Ces Jours heureux avec Lorant Deutsch, Lionel Abelanski, Omar et Fred et Barbara Schulz, confirme leur succès auprès de la presse et du public.

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