Inguelezi

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Inguelezi
France, 2004
De François Dupeyron
Scénario : François Dupeyron
Avec : Bernard Blancan, Eric Caravaca, Francoise Lebrun, Marie Payen, Jean-Michel Portal, Mar Sodupe
Photo : Yves Angelo
Durée : 1h37
Sortie : 26/05/2004
Note FilmDeCulte : *-----
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Geneviève vit recluse depuis la mort prématurée de son mari. Après avoir assisté à un accident de camion transportant des réfugiés clandestins, elle trouve l’un d’eux caché dans le coffre de sa voiture. Elle choisit de le recueillir et de le protéger…

ADAPTATION

Tel Yann Moix et son Podium, Inguélézi se veut un autre exemple de film/roman, les deux supports étant conçus en même temps, profondément imbriqués l’un dans l’autre, n’obéissant pas à une hiérarchie chronologique comme l’adaptation ou la novélisation. Inguélézi, donc, nouveau film de François Dupeyron, imaginé, dixit son auteur, dans le but de s’affranchir des lourdeurs du gros film. Après un joli triplé qui a détonné dans le cinéma français par ses qualités visuelles et scénaristiques (C’est quoi la vie ?, La Chambre des officiers, M. Ibrahim…), ce qui frappe dans Inguélézi c’est justement cette pauvreté contrastant brutalement avec les œuvres citées. Tourné en DV de manière volontairement chaotique, constamment sous le même angle (la caméra au niveau du poitrail), étrangement laid dans sa photo (pourtant signée Yves Angelo), Inguélézi est tout sauf aérien. Malgré certaines jolies idées, le sentiment qui domine est celui d’une pose prétentieuse et, paradoxalement, académique dans son côté « post-Dogme ». Le but recherché par Dupeyron, celui d’une chronique sèche et tendue, est louable, mais son échec est sans appel ; et l’admettre est douloureux au sein d’une rédaction très attachée à ses précédents films. Seule surnage au milieu du fiasco la jolie Marie Payen, lumineuse, face à un Eric Caravaca en surplace.

par Liam Engle

En savoir plus

La distribution d’Inguelezi est originale : deux salles à Paris, une poignée d’autres en France, mais surtout l’obligation pour les exploitants de diffuser le film quatre semaines d’affilée, le temps pour lui de se construire une réputation.

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