Highwaymen

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Highwaymen
États-Unis, 2003
De Robert Harmon
Scénario : Hans Bauer, Craig Mitchell
Avec : Jim Caviezel, Frankie Faison, Colm Feore, Rhona Mitra
Photo : René Ohashi
Musique : Mark Isham
Durée : 1h20
Sortie : 04/08/2004
Note FilmDeCulte : ****--
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Il y a cinq ans, Rennie Cray a vu sa femme se faire écraser sous ses yeux par un tueur fou. Depuis, il traque inlassablement le meurtrier sur les routes…

TERROR HITS THE ROAD

Personnage méconnu que Robert Harmon, réalisateur de séries B pour qui la foudre a frappé au bon endroit avec Hitcher, l’autre film essentiel de la paranoïa routière avec Duel. On y voyait le jeune C. Thomas Howell se faire pourchasser à travers l’asphalte du désert par un Rutger Hauer transformé en auto-stoppeur psychopathe. Ici, Robert Harmon revient avec une suite non avouée de son chef-d’œuvre, où les cartes sont cette fois dans les mains de la victime, décidée à rattraper coûte que coûte le sanguinaire responsable de la mort de sa femme. Jim Caviezel, fraîchement rasé et lavé après son détour par La Passion du Christ, reprend en quelque sorte le même rôle que Howell avait laissé à la fin de Hitcher: celui d’un jeune innocent devenu lui-même un monstre obsédé. Highwaymen frappe par la sécheresse de son intrigue: le film est très court (1h20), extrêmement tendu, aussi monomaniaque que son héros. Nous sommes là dans la pure série B la plus efficace qui soit, aussi ténue dans son propos que possible, carrée, admirable par moments. Aux côtés de Caveziel, Rhona Mitra assure le quota de présence féminine, et Colm Feore se construit petit à petit une nouvelle carrière de méchant (Paycheck, Les Chroniques de Riddick…). Sans la maîtrise du rythme qui parcourait Hitcher, Highwaymen ne peut prétendre au même statut de bijou. Mais ses proportions hors-normes, sa cruauté et sa sincérité très appréciable en ces temps de références à tout-va le rendent éminemment recommandable, et cimentent un peu plus encore la réputation trop discrète du talentueux Robert Harmon.

par Liam Engle

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