Hellphone

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Skater fan d'AC/DC, en terminale dans un lycée parisien, Sid rêve d'un téléphone portable. Avec lui, il pourra séduire Angie, sublime jeune fille fraîchement débarquée de New York, pendue pour l'instant au bras de Virgile, le playboy de l'école. Mais le téléphone que Sid achète dans cet étrange bazar chinois se révèle avoir d'étranges pouvoirs. Hellphone a choisi Sid. L'amitié avec Pierre, son ami d'enfance, et l'amour pour Angie sauront-ils résister à la relation passionnelle entre Sid et son téléphone?

Hellphone Bande Annonce HDenvoyé par Cinemaniaq

LE RETOUR DE GOZER

Si le réalisateur de Brice de Nice (4 millions d’entrées) décide d’engager la révélation des Choristes (8 millions d’entrées), il y a fort à parier que les investisseurs n’ont pas dû attendre longtemps pour accorder les financements à ce film. Mais pour que ce genre de binôme soit réellement efficace, il est tout de même préférable de lire le scénario avant le tournage, et forcer la réécriture plutôt que d’accepter les premiers jets bancals et toujours perfectibles - et se jeter ainsi dans un projet plus que douteux. Parce qu’au bout d’un moment, il faut arrêter de prendre les spectateurs pour des veaux. Leur infliger une telle ineptie relève carrément du "foutage de gueule". Entre la non histoire, une réalisation qui se voudrait jeune et stylisée (n’est pas Jan Kounen ou Sam Raimi qui veut) mais qui s’avère juste gratuite et tape-à-l’œil, une musique insupportable (les morceaux d’AC/DC devaient sûrement être trop chers pour le porte-monnaie de la production) et des interprétations tout bonnement risibles (en même temps la consistance des rôles est très proche de celui du scénario… donc du néant), cela frise le ridicule ou le génie, c’est selon. À partir de là, il ne nous reste plus qu’à s’affliger le chaos qu’est cette bouillie visuelle et grotesque où les références (Christine, Gremlins, Les Dents de la mer, Retour vers le futur, Star Wars, etc.) n’en finissent plus d’étouffer l’ensemble, où les touches humoristiques ne sont jamais drôles et à attendre patiemment le générique de fin pour enfin souffler. À la limite, on concédera peut-être le final apocalyptique complètement hystérique qui peut peut-être faire esquisser deux ou trois sourires, à moins que ce soit nos synapses grillées et nos neurones définitivement atrophiés qui aient eu raison de nos zygomatiques. Mais s’infliger une telle souffrance pour seulement dix minutes de nawak révéleraient une forte propension au masochisme. Et dire qu’avec ce film, Huth se réclame du teen movie 80's... J’en connais qui doivent déjà creuser leur tombe pour mieux se préparer à s’y retourner.

par Christophe Chenallet

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