Epic - la bataille du royaume secret

Epic - la bataille du royaume secret
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Epic - la bataille du royaume secret
Epic
États-Unis, 2013
De Chris Wedge
Scénario : Matt Ember, James V. Hart, Tom J. Astle, Chris Wedge
Avec : Colin Farrell, Josh Hutcherson, Beyonce Knowles, Amanda Seyfried
Photo : Renato Falcão
Musique : Danny Elfman
Durée : 1h42
Sortie : 22/05/2013
Note FilmDeCulte : ***---
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L'histoire d'une guerre insoupçonnable qui fait rage autour de nous. Lorsqu'une adolescente se retrouve plongée par magie dans cet univers caché, elle doit s'allier à un groupe improbable de personnages singuliers et pleins d'humour afin de sauver leur monde... et le nôtre.

BASIC

Si le teaser parvenait à faire montre d'une certaine classe, celle-ci semblait s'estomper à chaque nouvelle bande-annonce au profit d'un film visiblement plus formaté. Et le résultat reflète quelque peu cette dichotomie. Le réalisateur du premier chapitre de L'Âge de glace - ainsi que de l'oublié Robots - adapte une création de William Joyce (Les Cinq légendes), que l'on retrouve également au poste de production designer ici. Et si l'ouvrage parvient dans une certaine mesure à assurer la promesse de son titre, proposant une aventure dotée d'une véritable ampleur, et ce paradoxalement vis-à-vis (ou justement grâce à) la taille des personnages, on reste quand même dans un récit trop balisé, et donc absolument sans surprise. L'univers a beau peiner à être complètement cohérent (les fleurs sont tantôt des plantes, tantôt des créatures, les insectes sont parfois anthropomorphes parfois non), il déploie toutefois un potentiel qui permet quelques images assez belles (la découverte de la selle sur le colibri, le baiser de l'héroïne sur le front de son père) en plus d'une direction artistique assez séduisante. Malheureusement, tout paraît un peu trop calibré, notamment dans les arcs de chaque protagoniste et les relations archétypales qui les unissent (MK qui doit accepter son père, Ronin et son amour non-réalisé pour la reine, Ronin et son tutorat de Nod, la romance entre Nod et MK), d'autant plus que le traitement est trop superficiel pour s'avérer engageant. Ne parlons même pas d'émotion. Epic n'est aucunement déplaisant mais reste vissé sur ses rails, et si l’œuvre s'avère formellement assez classieuse et plutôt réussie dans l'action (surtout en 3D), l'ensemble demeure bien trop conventionnel.

par Robert Hospyan

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