Diana

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Diana
États-Unis, 2013
De Olivier Hirschbiegel
Avec : Naomi Watts
Durée : 1h48
Sortie : 02/10/2013
Note FilmDeCulte : ***---
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1er Septembre 1995 : La princesse de Galles et le docteur Hasnat Khan sont présentés l’un à l’autre par Oonagh Toffolo, amie de Diana, au Royal Brompton Hospital de Londres. Officiellement séparée du prince Charles depuis décembre 1992, Diana a connu plusieurs aventures amoureuses décevantes. Alors qu’elle s’interroge sur le sens à donner à sa vie, elle s’éprend du chirurgien pakistanais et, pour une fois, parvient à garder quelques temps secrète leur liaison. Son divorce définitivement prononcé en août 1996, Diana veut croire à un avenir possible avec cet homme qui l’aime avec ses qualités et ses défauts, indifférent à l’image d’icône princière qu’elle incarne aux yeux du monde depuis plus de quinze ans. 6 Septembre 1997 : Un homme effondré derrière ses lunettes noires assiste aux obsèques de Diana. Peu de gens reconnaissent Hasnat Khan. Alors que les tabloïds affirment que Diana s’apprêtait à épouser Dodi Al-Fayed, rares sont ceux qui savent que, peu avant son accident, elle essayait encore de joindre Hasnat pour le convaincre de revenir à elle.

REINE D'UN JOUR

Diana est un film très facile à mépriser. Les ricanements ne se sont pas fait attendre lors de l'annonce du projet, ne se sont pas fait attendre non plus lorsque le film a commencé à être vu. Le sujet de Diana n'est pourtant pas plus sot qu'un autre, à part si l'on estime qu'il y a des histoires dignes d'être racontées et d'autres non. Le problème de Diana est probablement qu'il manque un point de vue plus fort. La mise en scène de l'Allemand Oliver Hirschbiegel entre ici dans l'intimité de la princesse, à ses côtés, puis se met à la place de paparazzis, contre elle. L'écriture peine à donner de l'ampleur au récit, reste dans l'illustration. Le roman photo n'est pas désagréable mais manque de puissance, d'incarnation.

La performance de Naomi Watts rehausse néanmoins le film. L'actrice australienne parvient à se placer idéalement entre un certain mimétisme sans tomber dans l'imitation, et laisse assez de place à son jeu, à quelque chose de vivant. Elle est évidemment au centre du film tout comme le mystère qui entoure la femme qu'elle interprète. Lors de la première séquence, Hirschbiegel filme Diana, dans sa suite du Ritz, sans jamais montrer son visage. Plus tard, même séquence, mais cette fois le visage de Diana est visible. Son mystère a-t-il été dévoilé pour autant ? Pas vraiment. Cette impossibilité est à la fois la limite et l’intérêt de ce long métrage.

par Nicolas Bardot

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