De l'eau pour les éléphants

De l'eau pour les éléphants
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De l'eau pour les éléphants
Water for Elephants
États-Unis, 2010
De Francis Lawrence
Scénario : Richard LaGravenese
Avec : Robert Pattinson, Christoph Waltz, Reese Witherspoon
Photo : Rodrigo Prieto
Musique : James Newton Howard
Durée : 1h55
Sortie : 04/05/2011
Note FilmDeCulte : ***---
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Alors qu'il est sur le point de passer son examen final à l'école vétérinaire de Cornell, Jacob Jankowski perd ses parents dans un accident de voiture. A la suite de cette tragédie, il laisse tout tomber et rejoint les Frères Benzini, un cirque ambulant qui tente de survivre à la Grande Dépression.

WHOLE LOTTA ROSIE

Francis Lawrence qui se sent pousser des ailes et s’en va tâter de la fresque sentimentale en abandonnant derrière lui le fantastique (Constantine) et l’anticipation (Je suis une légende), ça sent clairement la crise d’identité et le besoin de reconnaissance. Sûrement le bonhomme désire t-il lui aussi rafler son Oscar de meilleur réalisateur en livrant cette histoire à l’eau de rose adaptée d’un roman à succès chez les ménagères de moins de 50 ans. Car avec la crise de 1929 comme toile de fond, celui qui officiait il y a encore peu comme clippeur pour Britney Spears, Justin Timberlake, Incubus ou encore Alanis Morissette, lâche ses deux beaux jeunes gens à l’amour contrarié dans un décor bohème et une époque magique en prenant soin de ne jamais rater une ligne de son manuel du film romantique pour les nuls. Bref tous les éléments pour une histoire romanesque sont convoqués et bien appuyés pour un schéma classique mais qui a fait ses preuves, à tort ou à raison d’ailleurs, et qui perdurera toujours chez les fleurs bleues et autres cœurs d'artichaut tant qu’il existera du rêve et de l’amour entre de jeunes adultes beaux comme des dieux et remplis d’hormones et que les destinées continueront à évoluer sur fond de soleil couchant. On notera malgré tout la performance de Christoph Waltz, l’inoubliable nazi d'Inglorious basterds, toujours aussi à l'aise dans la peau d'un beau salopard (même si son rôle ressemble à s'y méprendre à celui de Robert Knepper dans la 4e saison de la série Heroes) et qui nous fait garder la tête en dehors de ce pot de miel pachydermique où l'on aurait tôt fait de s'engluer. Mais pour le souvenir mémorable d'une love story à l'ancienne capable d'émouvoir et/ou de faire pleurer dans les chaumières, il faudra repasser.

par Christophe Chenallet

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