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États-Unis, 2006
De Frank Coraci
Scénario : Tim Herlihy, Steve Koren, Mark O'Keefe
Avec : Sean Astin, Kate Beckinsale, David Hasselhoff, Adam Sandler, Christopher Walken, Henry Winkler
Photo : Dean Semler
Musique : Rupert Gregson-Williams
Durée : 1h39
Sortie : 04/10/2006
Note FilmDeCulte : **----
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Michael Newman travaille comme un forcené en espérant que son patron reconnaîtra enfin sa valeur, mais il se l'est juré: plus tard, quand il en aura le temps, il s'occupera enfin de sa femme et de ses deux enfants. Après une nouvelle nuit blanche, épuisé, Michael s'énerve parce qu'il n'arrive même plus à distinguer laquelle de ses télécommandes met la télévision en marche. Il décide alors de se procurer la télécommande parfaite, qui lui permettra de commander tous ses appareils. Celle qu'il va trouver est un modèle unique, fait pour lui changer la vie...

Click bande annonceenvoyé par Saku399

ADAM TOUT PUISSANT

Lorsque l’on s’appelle Adam Sandler et que l’on est une star quasi incontestable du box-office US, on a vite fait de vouloir se cantonner au genre qui séduit (pour ne pas dire rapporte) le plus, quitte à ne pas trop renouveler son jeu ni ses rôles. C’est donc dans cette optique qu’il faut anticiper Click, la dernière machine promotionnelle du comique à la tête d’œuf. Film millimétré et bien-pensant, le dernier métrage de Franck Coraci (Waterboy, 1998, Le Tour du monde en 80 jours, 2004) applique donc à la lettre la recette impeccable des histoires qui ont fait de Sandler la vedette qu’il est aujourd’hui de l’autre côté de l’Atlantique. Impeccable certes, mais tellement conventionnelle et facile. Car c’est bien là que se situe la réelle déception de film. Pas que cette histoire recèle de défauts majeurs, mais la facilité et la fainéantise du scénario trop puritain (le travail ne doit pas empiéter sur l’amour et la famille) tire l’œuvre vers un produit finalement banal et presque bas de gamme, malgré quelques scènes fort émouvantes comme celles des adieux parentaux, malheureusement noyés dans un trop plein sentimental. C’est d’autant plus dommage quand on sait que Sandler peut-être un excellent comédien (souvenez vous de Punch Drunk Love ou Spanglish) et qu’il a aussi su faire quelques comédies au ton mélancolique autrement plus réussies comme Wedding Singer ou Amour et amnésie. Alors le voir se produire (fourvoyer?) dans de si simples produits crée forcément une déception relative. Qui sait, la prochaine fois sera peut-être meilleure. En tout cas espérons-le.

par Christophe Chenallet

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