Cineman

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Cinéman
France, 2009
De Yann Moix
Scénario : Olivier Dazat, Yann Moix
Avec : Jean-Christophe Bouvet, Franck Dubosc, Michel Galabru, Lucy Gordon, Anne Marivin, Pierre-Francois Martin-Laval, Pierre Richard
Photo : Rémy Chevrin
Musique : Julien Baer
Durée : 1h30
Sortie : 28/10/2009
Note FilmDeCulte : *-----
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Professeur de mathématiques, Régis Deloux a un jour le pouvoir de voyager dans les films où il rencontrera enfin la femme de ses rêves.

CINEMOINS

Podium l'ayant catapulté dans les hautes sphères des "bankables", Yann Moix avait la voie toute libre pour aller faire le zouave avec ce Cineman à peine plus digne qu'un court métrage amateur de lycéen non inspiré. Car c'est bien le même genre d'œuvre que nous présente l'écrivain-réalisateur: un film soi-disant hommage aux grands classique du 7e art à travers un lot de scènes cousues à l’arrache, où vient s'interférer le désormais horripilant Dubosc (cette fois-ci, son personnage de gentil loser ne marche plus et rend le héros complètement insupportable). Du coup s'enchaînent tant bien que mal ces fameuses séquences cultes (ne manquent que Le Parrain, Pulp Fiction, Les Nuits fauves et Le Grand bleu pour que la panoplie du cliché estudiantin soit complète) dans un film qui ne fait pas mieux qu'un programme de détournement généralement diffusé le 31 décembre pour amuser mamie et sa petite famille. Ajoutons à cela un vrai problème de post-synchronisation (et ce n’est pas un effet censé faire de la mise en abyme), un montage bâclé et des comédiens qui ne font que cabotiner et l’ensemble ne tient plus, à la limite, que sur quelques piques et vannes méchantes bien placées en début de séance. Pénible et mièvre, il en faut de l'enthousiasme pour tenir jusqu’au bout. Et même si le métrage ne peut pas non plus être considéré comme la bouse de l'année (quoique…), on peut quand même clairement affirmer qu’il s’agit de la nullité du Moix. Alors si l’idée de vous promener dans le cinéma vous titillait quand même, (re)tournez vous plutôt vers La Rose pourpre du Caire de Woody Allen et Last Action Hero de John McTiernan, ces deux œuvres ayant plutôt réussi de manière épique et intelligente à faire vivre aux spectateurs des histoires dignes de ce nom.

par Christophe Chenallet

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