La Chute de Londres
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London has fallen
États-Unis, 2016
De Babak Najafi
Scénario : Katrin Benedikt, Christian Gudegast, Creighton Rothenberger, Chad St John
Avec : Gerard Butler, Aaron Eckhart, Morgan Freeman
Photo : Ed Wild
Musique : Trevor Morris
Durée : 1h39
Sortie : 02/03/2016
Les plus grands leaders du monde occidental sont attendus à Londres aux funérailles du Premier ministre britannique, mort dans des circonstances plus que douteuses. Mais ce qui avait commencé comme l’évènement le plus sécurisé de la planète tourne rapidement au désastre. Cible d’un complot terroriste, la capitale anglaise est mise à feu et à sang et la plupart des chefs d’état faits prisonniers. Seuls ont pu s’échapper le président américain et l’agent secret Mike Banning, qui vont devoir à la fois combattre pour survivre et mettre fin aux agissements des terroristes.
LONDON CALLING
Sous-Die Hard assez efficace et plutôt détonant (surtout en comparaison avec l’infect White house down de Roland Emmerich), La Chute de la maison blanche nous avait laissé un goût pas si désagréable que ça de petit actionner bourrin franchement sympathique et typiquement 80s. Sauf que trois ans plus tard, voilà que débarque l’inévitable suite que personne n’attendait. Et comme on pouvait s’en douter, La Chute de Londres peine à retrouver l’efficacité de son ainé. Série B toujours aussi con mais pas forcément sérieuse, les nouvelles aventures du garde du corps Banning et de son président super-héros réitèrent donc la formule du zéro répit, zéro temps mort, histoire de nous gaver jusqu’à plus soif et qu’on n'ait pas le temps de trop réfléchir (une méthode efficace pour un film décérébré). Mais il a surtout les yeux plus gros que le ventre. Car avec cette répétition d’un procédé bourrin et sans finesse, si les rebondissements ne tiennent pas la route et/ou sont trop répétitifs (ce qui est totalement le cas ici), on se retrouve devant un produit plus que limité. Et pourtant, quatre scénaristes s’y sont mis pour nous pondre cette séquelle totalement dispensable. Enchainant les moments de bravoure qui rappellent autant les jeux Call of Duty Modern Warfare que Splinter Cell, Babak Najafi (dont les principaux faits d’armes sont des épisodes de la série Banshee) tente de remplir un cahier des charges qui laisse peu de place à la créativité, et se contente de placer ses héros au mauvais endroit au mauvais moment. Pour le reste, La Chute de Londres reste un produit ultra calibré prêt à vous occuper 2 heures de temps de cerveau disponible lors de week-ends pluvieux.
