Choking Man

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Choking Man
États-Unis, 2006
De Steve Barron
Scénario : Steve Barron
Avec : Kate Buddeke, Octavio Gomez Berrios, Mandy Patinkin, Aaron Paul, Eugenia Yuan
Photo : Antoine Vivas-Denisov
Musique : Nico Muhly
Durée : 1h23
Sortie : 30/11/1999
Note FilmDeCulte : *-----
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Jorge, un immigré équatorien maladivement timide, est plongeur dans un restaurant du quartier Jamaïca dans le Queens à New York. Seul dans son coin, il essaye tant bien que mal de communiquer avec Amy, une nouvelle serveuse d'origine chinoise. L'attirance est réciproque mais la barrière qui les sépare semble trop grande à surmonter.

SOUFFLE COURT

Steve Barron. Un nom qui pourrait sembler neuf dans le monde du cinéma. Un nom tout ce qu’il y a de plus commun et non identifiable dans l’univers du septième art. Et pourtant, ce nom fera possiblement ressurgir des souvenirs nostalgiques dans l’inconscient de certains spectateurs. En effet, quelques-uns d’entre vous se souviendront éventuellement de ses œuvres passées au cinéma: Les Tortues Ninja, Coneheads, Pinocchio, ou de ses produits un peu plus louables comme les clips Billie Jean de Michael Jackson, Take On Me de A-Ha ou encore Money for Nothing de Dire Straits. Bref, un passé de clippeur un poil plus glorieux et culte que celui qu’il s’est trimballé au cinéma pendant quelques années. C’est d’ailleurs du coté de cette réputation de faiseur hollywoodien qu’il faut peut-être aller chercher son envie de contre-emploi, son envie d’hommage aux films indépendants qu'il apprécie comme Long Way Home (Peter Sollett, 2002) et The Station Agent (Tom McCarthy, 2003), cette volonté de sortir de l’image de réalisateur de films pour enfants décérébrés. Mais cette fois-ci, malgré la joliesse de son propos et toute sa bonne volonté, son histoire de serveur timide, pour ne pas dire atrophié du bulbe, qui essaye tant bien que mal d’exister dans cette jungle urbaine, sonne faux. Le réalisateur peine à insuffler du réalisme à son récit et à créer des personnages que l’on a envie de suivre, son scénario manquant cruellement de la substantifique moelle qui lui aurait donné un joli corps et une belle âme. Tant pis. Ce n’est pas avec ce film que Barron refera parler de lui.

par Christophe Chenallet

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