The Canal

The Canal
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Canal (The)
Irlande, 2014
De Ivan Kavanagh
Scénario : Ivan Kavanagh
Durée : 1h32
Note FilmDeCulte : ***---
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Archiviste, David Williams vit une existence tranquille, jusqu’au jour où on lui remet une vieille bobine datant de 1902. Sur celle-ci est inscrit “scène de crime” et elle montre le triple homicide qui a eu lieu dans sa maison.

LE FANTASTIQUE POUR LES NULS

Nouveau film « d’horreur » venu d’Irlande après le sublime Citadel qui avait glacé le sang de bon nombre de spectateurs, on peut dire qu’on attendait beaucoup de ce long métrage réalisé par un amoureux du genre (Tin Can Man). Mais plus que d’horreur, c’est plutôt vers le fantastique pur et dur que se tourne The Canal. Car son film, Kavanagh l’a voulu plus angoissant et effrayant que sadique et/ou visuellement sanglant. Sûrement le meilleur des choix vu le postulat qui nous met face à l’esprit d’un homme perdu entre folie paranoïaque et acceptation d’un surnaturel encombrant. Le réalisateur/scénariste en a profité pour bien réviser ses classiques et surtout bien retenir les leçons de ses maîtres Polanski ou encore Nakata. En fait un peu trop même…

Véritable catalogue des codes et astuces appris chez ses ainés, Kavanagh n’échappe à aucun cliché et nous livre un film atteint du symptôme « pour les nuls ». Ici, vous trouverez donc toutes les figures imposées ainsi que les us et coutumes propres au genre, ce qui conviendra parfaitement à tous les spectateurs novices en cinéma fantastique (un peu comme en leur temps L’Orphelinat ou Mama). Bref Kavanagh rend une copie toute propre, et plutôt léchée avouons-le (on a même droit à quelques scènes chocs), mais qui manque cruellement d’audace et surtout qui se permet quelques citations un peu trop directes (a-t-on encore le droit en 2014 de faire sortir un mannequin désarticulé d’un trou béant, les cheveux noirs graisseux cachant le visage et rampant inexorablement vers les victimes ?). Bref un coriace sentiment de « déjà-vu » que seul le dernier segment du dénouement arrivera à faire un peu mentir. Est-ce suffisamment fort et/ou osé pour rester dans les mémoires ? Pas sûr…

par Christophe Chenallet

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