Cactus (Le)

Cactus (Le)
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Cactus (Le)
France, 2005
De Gérard Bitton, Michel Munz
Scénario : Gérard Bitton, Michel Munz
Avec : Clovis Cornillac, Pascal Elbé, Pierre Richard, Alice Taglioni
Durée : 1h34
Sortie : 14/12/2005
Note FilmDeCulte : ****--

Sami, hypocondriaque notoire, apprend qu’il est atteint d’une maladie incurable et part se soigner en Inde auprès d’un célèbre gourou. Son ami Patrick, dont il a sauvé la vie quand ils étaient enfants, décide de le suivre au bout du monde.

ÇA VOUS CHATOUILLE OU ÇA VOUS GRATOUILLE?

Le voilà, le film qui tente le pari un peu fou de sortir face à King Kong de Peter Jackson. Le duo Munz et Bitton, déjà réalisateurs du succès Ah! Si j’étais riche et scénaristes des deux épisodes de La vérité si je mens!, revient trois ans après, avec une comédie légère sur le mode du malade imaginaire. En compagnie de l’acteur qui monte, Clovis Cornillac, décidément très à l’aise dans le registre comique, et des jeunes espoirs Pascal Elbé et Alice Taglioni, Le Cactus suit le chemin tracé d’une comédie roublarde et colorée, parfaite illustration d’un savoir-faire à la française. Qu’importe si les personnages paraissent peu fouillés, les acteurs réussissent à leur donner un corps et une âme. En déroulant leurs artifices et leurs sketches au gré d’un métronome burlesque, Munz et Bitton font preuve d’un sens du rythme agréable qui, à défaut de surprendre, parvient à faire sourire d’un bout à l’autre du film. Le jeu sur les contrastes (Sami / Patrick, Inde / Occident, réussite professionnelle et amoureuse / lose dans ces domaines) s’avère d’ailleurs fort efficace et joue souvent avec bonheur avec les codes du buddy movie. Assez prévisible, pas révolutionnaire pour un sou, mais conscient de ses propres limites, Le Cactus permet de passer un bon moment, aux côtés de deux acteurs parfaitement assortis. On lui accordera le label du divertissement plaisant, planant au-dessus de la moyenne. Le 14 décembre, il n’y aura pas à hésiter entre le gorille et l’hypocondriaque, il suffira d’aller voir les deux.

par Nicolas Plaire

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