Bronx à Bel Air

Bronx à Bel Air
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Bronx à Bel Air
Bringing down the house
États-Unis, 2003
De Adam Shankman
Scénario : Jason Filardi
Avec : Queen Latifah, Eugene Levy, Steve Martin, Joan Plowright, Missi Pyle, Jean Smart
Durée : 1h45
Sortie : 06/08/2003
Note FilmDeCulte : ***---

Avocat ambitieux et fortuné, divorcé, Peter Sanderson converse par mail tous les soirs avec Charlene, qu’il n’a jamais vue. Lui donnant rendez-vous, il l’accueille chez lui un soir, et se rend compte qu’il a affaire à une ex-taularde vulgaire. Celle-ci s’incruste chez lui.

STEVE A TROUVE SA REINE

Eternel amuseur, Steve Martin occupait jusqu’à présent dans ses films une place un peu à part, celle du sidekick comique de premier plan. Son talent contrastant violemment avec le calme, voire le flegme, de ses partenaires (Diane Keaton, Michael Caine, Dan Aykroyd…), son humour pouvait faire des merveilles et l’acteur par ailleurs doué de laisser libre court à son abattage habituel, ponctué de grimaces raisonnables mais fort drôles. Problème dans ce Bronx à Bel Air, c’est Queen Latifah, actrice attachante au talent comique discutable, qui joue le rôle de l’empêcheur de tourner en rond, laissant à Steve Martin celui de personnage calme, posé, réfléchi, à la carrière bien remplie. D’où un décalage entre le potentiel sans cesse gâché de l’acteur, et le cabotinage d’une comédienne parfois insupportable. Derrière la caméra, il manque un réalisateur de la trempe de Frank Oz (responsable du chef d’œuvre de Martin, Le Plus escroc des deux, ainsi que de Bowfinger) sans doute bien plus compétent que le pitoyable metteur en scène du larmoyant Le Temps d'un Automne. Reste que les personnages sont attachants, que Joan Plowright est hilarante en vieille dame nostalgique de l’esclavage des noirs, et que Steve Martin, déchaîné dans la dernière demi-heure du film, prouve à quel point il peut être bon acteur.

par Anthony Sitruk

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