Braquage à l'anglaise

Braquage à l'anglaise
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Braquage à l'anglaise
The Bank Job
États-Unis, 2008
De Roger Donaldson
Scénario : Dick Clement, Ian La Frenais
Avec : Saffron Burrows, Stephen Campbell Moore, Alki David, James Faulkner, Daniel Mays, Jason Statham
Photo : Michael Coulter
Musique : J. Peter Robinson
Durée : 1h40
Sortie : 06/08/2008
Note FilmDeCulte : ***---
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Jusque-là, Terry s'était toujours contenté de vols de voitures et de petites magouilles, mais lorsque Martine lui propose de participer au braquage infaillible d'une prestigieuse banque londonienne, il y voit la chance de sa vie. L'enjeu est une salle des coffres remplie de millions en liquide et en bijoux extraordinaires, mais Terry et son équipe ignorent que l'endroit renferme aussi quelques secrets que les plus puissants dignitaires du royaume ne veulent à aucun prix voir sortir. Voici l'incroyable histoire vraie d'un cambriolage à scandale où les voleurs sont certainement les plus innocents de l'affaire...

TRUST NO ONE

Ne jamais se fier aux apparences, c’est un peu la leçon que propose ce Braquage à l'anglaise, non seulement par son contenu, mais aussi par toute la promo qui l'entoure. Entre un titre français qui essaye de se rattraper aux branches d’un autre succès avec Jason Statham (qui commence à sérieusement stagner autour du même genre de rôle), en l’occurrence Braquage à l’italienne, et une affiche qui vend une sorte de DTV de bas étage, on ne peut pas dire que Metropolitan essaye de vendre son film sur son propre mérite. De plus, alors que tout le monde pense avoir affaire à un nouveau caper movie, le film de Roger Donaldson (Treize jours, Sables mortels) tire finalement beaucoup plus vers le conspiracy flick grand public, avec intrigue pyramidale, petits et gros poissons et jeu du « qui tire les ficelles ? ». Alors même si la façade du film de braquage, avec son schéma classique organisation/action/compréhension, est essentielle à l’évolution de l’intrigue, cette première pièce du puzzle (qui ose même pendant quelques instants une certaine forme de décontraction à la saga Ocean's de Soderbergh) n’est que la face cachée de l’iceberg que les scénaristes nous ont composé pour le meilleur et pour le pire. Pour le meilleur parce que l'on sent Donaldson plutôt à l'aise dans la maîtrise de son histoire, appliquant un rythme certain à l'ensemble ainsi qu'un cast s'amusant à composer ce complot de l'époque, mais aussi pour le pire puisque le film reste tout de même fragile, la faute à un manque d’ambition et un emballage qui se contente juste de compter sur les faits réels, la légende de l’histoire et l’époque pour tirer son épingle du jeu. En l’état, cela paraît trop peu pour que l'ensemble captive à 100% et le préjudice n'en reste pas moins éloquent au regard d'une certaine filmographie sélective du réalisateur (La Recrue, Le Pic de Dante, La Mutante, Cadillac Man, Cocktail). Mais cessons de faire la fine bouche et de tirer sur l’ambulance, ce Braquage à l'anglaise possède tout de même quelques savoureux moments et peut se targuer d'être un correct divertissement sans trop de prétentions qui saura se rendre utile en temps voulu lorsque l'hiver aura frappé et qu'on souhaitera se louer un petit film pépère à regarder sous la couette. Et en cela le métrage remplit tranquillement son contrat.

par Christophe Chenallet

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