Etrange Festival: The Bodyguard

Etrange Festival: The Bodyguard
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Bodyguard (The)
Chine, République populaire de, 2016
De Song Yue
Scénario : Song Yue
Avec : Song Yue
Durée : 1h29
Note FilmDeCulte : **----
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Après avoir été élevé dans la tradition des arts martiaux, Wu-Lin arrive en ville et se fait remarquer par un riche homme d’affaires. Ce dernier lui propose de devenir le garde du corps de sa fille Faye. Quand celle-ci se fait enlever, Wu-Lin va devoir mettre en pratique ses années d'apprentissage.

TOUT A L’EGO

Rangez la panoplie du flic sur le retour et du séducteur à la Costner, le garde du corps moderne a la couenne rugueuse, le charisme d’un bulot et ne fait pas dans la finesse. C’est un benêt au cœur tendre et à la ligne de conduite infaillible mais c’est surtout un patator aux adducteurs élastiques qui essaye tant bien que mal de se dépatouiller de la panade dans laquelle ils se retrouve plongé. Bref, The Bodyguard c’est un peu Yuen Woo-ping avec la gueule d’Henri Guibet qui tenterait de faire passer sa bande démo et d’égo (Yue Song est quand même réalisateur, scénariste, acteur et chorégraphe de son film) à travers un script au pitch archétypal. Soyons honnêtes, ce scénario n’est pas plus con que n’importe quel JCVD des années 80. Par contre, et c'est là que le film fait tache, c’est plutôt dans son exécution.

Car le festival de bourre-pif qu’on est en train de s’infliger lorsqu’on visionne ce Bodyguard, c’est un peu la copie d’un élève modèle qui aurait parfaitement révisé ses Jackie Chan mais qui se serrait quand même permis de sécher des cours pour aller se refaire l’intégrale Benny Hill. Pas forcément le meilleur des deux mondes donc. Alors certes, le film a l’avantage de ne pas se prendre au sérieux et d’avouer assez rapidement ses intentions de comédies d’action balourde, mais lorsque l’ensemble est orchestré de la sorte, c'est-à-dire mal joué, mal réalisé, mal monté et même pas bien bruité, la pilule n’est pas forcément facile à avaler. Les aventures de ce super zozo venant secourir la belle ingénue et se venger de ses frères d’armes satisfera donc sûrement les amateurs de tatanerie bis mais pour les fans de kung-fu et autres disciplines nobles, il sera préférable de passer son chemin.

par Christophe Chenallet

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