Banlieue 13

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Banlieue 13
France, 2004
De Pierre Morel
Scénario : Luc Besson, Bibi Naceri
Avec : David Belle, François Chattot, Tony D'Amario, Larbi Naceri, Cyril Raffaelli, Dany Verissimo
Photo : Manuel Teran
Durée : 1h35
Sortie : 10/11/2004
Note FilmDeCulte : ***---
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Paris, 2010. Certaines banlieues dites dangereuses ont été murées et leurs habitants de se retrouver parqués entre ces enceintes. Seulement, une arme de destruction massive a été dérobée par le plus puissant gang de la banlieue. Damien, expert en arts martiaux et officier d'une unité spéciale d'intervention est envoyé sur place pour désamorcer la bombe avec l’aide de Leïto, un voyou au grand cœur et as de la cabriole qui voit l’occasion de récupérer sa sœur tenue en otage par le parrain local.

DOUBLE DRAGON

Dès l’affiche, avec son code couleur et sa ligne de fuite, on entre en territoire connu, celui d’Europa Corp., coupable ces dernières années de grosses niaiseries avec la trilogie Taxi ou encore Yamakasi, mais qui laissait espérer une belle progression avec Haute tension et Michel Vaillant. Le public n’ayant pas été au rendez-vous, un retour vers les premiers amours - comprendre espérances financières plus qu’artistiques -, était presque obligé. Seulement, pour une fois, le film respire beaucoup moins le produit putassier que les précédentes entreprises du label. Ici on erre plutôt dans un véritable jeu vidéo de plates-formes avec ses différents niveaux, ses changements de décors et ses boss de fin de tableaux, où les deux héros, chacun maître ès castagne de sa discipline, se démènent dans de multiples acrobaties face à une ribambelle de méchants prêts à distribuer et surtout à goûter de la savate. Si le film ne cherche pas trop la prétention et que le scénario est plus qu’un prétexte, il est loin d’être aidé par des dialogues visant trop facilement la réplique qui tue, et le jeu plus qu’incertain de la plupart des comédiens. Entre un Larbi Nacéri aussi crédible en parrain de cité qu’une Marthe Villalonga en reine d’Angleterre et une ribambelle de seconds rôles tous plus clichés les uns que les autres, la minceur de l’histoire apparaît finalement comme une bonne chose. De plus, les nombreuses références à des films comme Assaut ou bien évidemment New York 1997 de John Carpenter, vulgairement recrachées, et l'hommage à Scarface, cliché banlieue oblige, rendent l’ensemble des citations totalement risibles. Heureusement que Pierre Morel possède une vraie notion du rythme et un assez bon sens graphique pour donner à ce film l’à peu près souffle que tout bon film de tatane est en droit d’attendre.

par Christophe Chenallet

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