Avant qu’il ne soit trop tard

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Phyl, Aurélia, Gérard, Solange, Clarisse, Titi, Marie. Sept amis qui vivent sûrement leur dernière soirée ensemble. Depuis la mort de leur camarade Ben, la bande a perdu ses repères. Cette ultime soirée dans la maison d’Aurélia sera l’occasion de faire le point sur leurs attentes, leurs joies, leurs peines, mais surtout l’occasion de panser les plaies, avouer les secrets et pouvoir affronter leur nouveau départ.

LES COPAINS D’ABORD

Il est des films qui se savourent sur l’instant. Des films qui se permettent de s’immiscer dans votre vie, en miroir de la société, et de ces moments et comportements singuliers qui jalonnent souvent notre propre histoire, reflétant à leur manière ces petits instants personnels. Et Avant qu’il ne soit trop tard fait incontestablement partie de ceux-là. Car ce que Dussaux et Leyrac ont bien compris, c’est que pour faire vivre leur film et toute cette ribambelle de personnages, il faut savoir puiser en chacun ces petits moments d’existence qui façonnent une destinée et qui permettent de se créer une identité propre. À cela, il faut ajouter une ambiance de comédie de mœurs autant que dramatique, ainsi qu’une atmosphère musicale adéquate pour réussir à parler à une audience. Alors finalement, où se situe le problème? Et bien à trop vouloir bien faire et poser trop proprement leurs personnages, certaines lignes de dialogues apparaissent trop écrites face à d’autres parfaitement senties et interprétées. Et si, en règle générale, Dequenne, Diefenthal et Montoute s’en sortent haut la main, grâce à leurs bonnes prestations et à l’écriture simple mais concrète de leur histoire, les autres acteurs/personnages pâtissent un peu d’un manque de dramaturgie latente qui fait finalement passer certains rôles pour de la quasi figuration. Ainsi, cette alternance de scènes réellement émouvantes et de séquences trop écrites - dans cette maison qui en a vu de toutes les couleurs et où chaque pièce possède son lot d’émotion - peut finalement faire office de petit théâtre de boulevard alors que les hommes, les femmes, l’amour, l’amitié, les utopies, les désillusions et cette mince frontière qui sépare le tout aurait pu, aurait du offrir un véritable opéra. Et même si cette histoire simple possède une réelle conviction, elle n’apparaît au final que comme une fiction sommaire un peu trop calme.

par Christophe Chenallet

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