Au bout de la nuit

Au bout de la nuit
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Au bout de la nuit
Street Kings
États-Unis, 2008
De David Ayer
Scénario : James Ellroy, Jamie Moss, Kurt Wimmer d'après une histoire de James Ellroy
Avec : - Common, Chris Evans, Naomie Harris, Keanu Reeves, Forest Whitaker
Photo : Gabriel Beristain
Musique : Graeme Revell
Durée : 1h49
Sortie : 25/06/2008
Note FilmDeCulte : ***---
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Tom Ludlow est le meilleur détective de l'Ad Vice, unité spécialisée de la Police de Los Angeles. Son supérieur, le capitaine Wander, ferme les yeux sur ses procédés souvent "hors normes" et le protège lors de l'enquête interne menée par le capitaine Biggs. Accusé à tort du meurtre d'un collègue, Ludlow doit lutter seul contre le système corrompu pour prouver son innocence.

DEJA VU AYER

Le cinéaste David Ayer s'est fait un nom en tant que scénariste sur quelques films carrés allant du bon au moyen (U-571, Fast & Furious, Training Day, Dark Blue, SWAT) avant de passer à la réalisation avec Bad Times, une œuvre un peu plus personnelle mais toujours située dans ce même univers du Los Angeles chaud avec ses voyous et ses flics (corrompus, généralement). Voici son deuxième long métrage en tant que metteur en scène donc où, pour la première fois, il ne signe pas le scénario (à nouveau écrit, entre autres, par Ellroy, comme Dark Blue). On reconnaît néanmoins ce qui l’a attiré étant donné que les différents éléments narratifs et thématiques qui composent Au bout de la nuit sont exactement les mêmes que les autres films figurant dans sa filmographie. A force, cela en devient lassant et prévisible. D’autant plus que ses précédents efforts présentaient chacun une certaine valeur ajoutée (les courses de voiture, Denzel Washington, le contexte des émeutes de 1992 et l’affaire Rodney King, Christian Bale) mais ici, malgré un casting de têtes connues sympathiques et un rythme qui tient la route, l’exercice ne nous offre pas grand-chose de nouveau à se mettre sous la dent. Heureusement, la mise en scène est correcte, par le biais notamment d’une violence qui percute bien, mais on se demande ce que le film aurait donné entre les mains de Spike Lee ou Oliver Stone, qui furent chacun attachés un bon moment au projet.

par Robert Hospyan

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