Ascenseur niveau 2 (L’)

Ascenseur niveau 2 (L’)
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Ascenseur niveau 2 (L’)
Down
, 2002
De Dick Maas
Scénario : Dick Maas
Avec : Dan Hedaya, Ed Herrmann, Michael Ironside, James Marshall, Eric Thal, Naomi Watts
Durée : 1h50
Sortie : 23/01/2002
Note FilmDeCulte : ****--

Jeffrey et Mark sont dépanneurs pour Meteor, une compagnie d'ascenseurs. Un jour, ils sont appelés au Millenium Building pour vérifier le fonctionnement d'un ascenseur express, suite à une série de faits bizarres...

L'Ascenseur, niveau 2 serait un film consternant s'il se prenait le moindre instant au sérieux. Mais visiblement, le néerlandais Dick Maas s'est bien amusé en réalisant le remake de The Lift, son premier long-métrage primé au festival d'Avoriaz, et en transposant le tout à New York, dans un building imaginaire rappelant l'Empire State Building. L'intrigue, assez risible, passe au second plan, tout comme les personnages, très sommaires. On prend néanmoins du plaisir à revoir la belle Naomi Watts (Mulholland Drive), encore abonnée aux séries B, et l'excellent Michael Ironside en savant fou allemand, même s'il n'aligne pas plus de trois phrases pendant tout le film. Car L'Ascenseur, niveau 2 est un nanar assumé, qui ose enchaîner les blagues à deux balles et les effets gore sans mauvaise conscience, mais avec mauvais esprit, à l'image du final grandguignolesque à pisser de rire.

Mais, indiscutablement, l'atout principal de L'Ascenseur, niveau 2 est son rôle de témoin historique. Il s'agit en effet sans doute du dernier film de cinéma où l'on peut apercevoir les Twin Towers. Pour Spider-Man, par exemple, elles auront été gommées numériquement. Plus fort encore, la thématique du terrorisme est ici tournée en dérision, les autorités croyant que les évènements tragiques du Millénium Building sont dues à des terroristes, et y répondant par moults déploiements de force inutiles. Bref, on se demande bien comment le film a pu sortir en l'état, en plein effort de guerre américain, et on est finalement bien content que ce poisson ait pu passer au travers du filet de la censure hollywoodienne.

par Yannick Vély

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