Antidote (L')

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Antidote (L')
France, 2004
De Vincent De Brus
Scénario : Eric Besnard, Jacques Besnard, Arnaud Lemort
Avec : Christian Clavier, Annie Grégorio, Alexandra Lamy, François Levantal, Agnès Soral, Jacques Villeret
Photo : Laurent Machuel
Musique : Germinal Tenas
Durée : 1h47
Sortie : 30/03/2005
Note FilmDeCulte : **----
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Sur le point de conclure le plus gros coup de sa carrière, Jacques-Alain Marty se retrouve en proie à des crises d’angoisse, liées à un traumatisme d’enfance. Sa rencontre avec André Morin, modeste comptable, va l’aider à surmonter cette pathologie. Mais arrivera-il à remonter assez vite à la source de ses problèmes avant que Morin ne s’incruste définitivement dans sa vie?

VIVEMENT DIMANCHE

La finance est un monde de requins? Avec L’Antidote, on se dit que le cinéma l’est aussi. Et plus particulièrement la comédie populaire à la française, cette sorte de franchise bien de chez nous, qui régale des générations entières depuis très longtemps et qui est désormais devenue l’un des plus grands chevaux de bataille des grosses productions aux capitaux télévisuels. Une fois n’est pas coutume, c’est le département France 2 Cinéma qui empoche le gros lot du futur prime time dominical. Le film est en effet composé de ce qui se vend le mieux au niveau comique pour la ménagère de plus de quarante ans, j’ai nommé les bien aimés Christian Clavier et Jacques Villeret. Afin de ne pas dépareiller, ce nouveau duo endosse sa panoplie perpétuelle de l’excentrique stressé à la limite de l’hystérie et du petit provincial franchouillard un peu trop français moyen. Evidemment, pour ne pas montrer qu'il s'agit d'un "copier/coller" trop facile, et pour maintenir l’illusion de la nouveauté, le décor scénaristique se devait d’être changé et c’est désormais le monde des finances qui est visé. Clavier devient alors presque synonyme de Nicolas Sarkozy et Villeret mute en gentil Monsieur-tout-le-monde trimballant une image sympathiquement bouffonne du communiste passif. Et le film de véhiculer cette image proprette et bon enfant, que ne rejetterait pas le MEDEF, où au final "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" et où la vraie réussite financière et sociale dépend uniquement du destin de millions de petites gens. Un peu facile non? Mais dans cet amalgame cinéma/télévision/argent qu’est devenu ce genre de comédie, Vincent De Brus et ses partenaires financiers de France 2 remplissent le cahier des charges qu’ils s’étaient promis et qui fera les beaux jours de la promotion micheldruckerienne.

par Christophe Chenallet

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