Elizabeth: l'âge d'or

Elizabeth: l'âge d'or
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Elizabeth: l'âge d'Or
Elizabeth: The Golden Age
Royaume-Uni, 2007
De Shekhar Kapur
Avec : Cate Blanchett, Samantha Morton, Clive Owen, Geoffrey Rush
Photo : Remi Adefarasin
Musique : Craig Armstrong
Durée : 1h54
Sortie : 12/12/2007
Note FilmDeCulte : ***---
  • Elizabeth: l'âge d'or
  • Elizabeth: l'âge d'or
  • Elizabeth: l'âge d'or
  • Elizabeth: l'âge d'or
  • Elizabeth: l'âge d'or
  • Elizabeth: l'âge d'or

En 1585, Elizabeth Ière règne sur l'Angleterre depuis près de trente ans. Le vent destructeur du catholicisme fondamentaliste souffle sur l'Europe, sous la conduite de Philippe II d'Espagne. Soutenu par l'Eglise de Rome, le roi dispose d'une armée puissante et d'une Armada qui domine les mers. Philippe II est déterminé à renverser la reine "hérétique" et à ramener l'Angleterre au sein de l'Église romaine catholique.

REINE D’UN JOUR

Avec Elizabeth, l’Indien Shekhar Kapur signait rien de moins que l’un des tout meilleurs films historiques de ces dernières années, fresque venimeuse qui parvenait à s’échapper des vieux meubles poussiéreux pour proposer une incarnation dynamique à la façon d’un thriller sous regard divin. Le tout annonçant le règne à venir d’une inconnue nommée Cate Blanchett, faramineuse dans le rôle-titre. Inexplicablement, Elizabeth: l’âge d’or se prend à peu près en pleine poire tous les panneaux soigneusement évités auparavant. Plus guindé, plus corseté, le long métrage ne trouve du souffle que lors de son belliqueux acte final, là où l’original palpitait en se limitant aux intrigues de cour. Ici, les couloirs ne sont que bavards, et la figure de la reine, elle-même, s’en trouve appauvrie, là où hier Kapur proposait de suivre la destinée vertigineuse d’une jouvencelle émue se transformant en déesse de glace, la suite limite Elizabeth à une super héroïne autour de laquelle on multiplie les travellings circulaires. Déception à pratiquement tous les étages, certes, mais reste un solide savoir faire, de Blanchett d’abord, à l’interprétation moins intéressante mais tout aussi charismatique, ou du réalisateur ensuite, qui disperse ici ou là quelques plans de toute beauté. Un peu gâchés par le pompiérisme mainstream de Craig Armstrong à la place de la bande son hybride de David Hirschfelder - comme un symbole.

par Nicolas Bardot

Partenaires