Twilight - Chapitre 5 : Révélation 2e partie

Twilight - Chapitre 5 : Révélation 2e partie
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Twilight - Chapitre 5 : Révélation 2e partie
Twilight Saga: Breaking Dawn - Part 2 (The)
États-Unis, 2012
De Bill Condon
Scénario : Melissa Rosenberg
Avec : Dakota Fanning, Taylor Lautner, Robert Pattinson, Kristen Stewart
Photo : Guillermo Navarro
Musique : Carter Burwell
Durée : 1h55
Sortie : 14/11/2012
Note FilmDeCulte : *-----
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Après la naissance de sa fille Renésmée, Bella s’adapte peu à peu à sa nouvelle vie de vampire avec le soutien d’Edward. Se sentant menacés par cette naissance d’un nouveau genre, les Volturi déclarent la guerre à la famille Cullen. Pour préparer leur défense, les Cullen vont parcourir le monde pour rassembler les familles de vampires alliées et tenter de repousser les Volturi lors d’un ultime affrontement.

TOILETTES : LIBERATION

La principale déception découlant du dernier chapitre de ce qui restera comme l'une des licences les plus nulles de tous les temps, c'est qu'il n'a plus grand chose à proposer de drôle, contrairement au précédent qui se vautrait plus que tous les autres dans le grand n'importe quoi. Coït de vampire qui casse le lit, gobelet McDo rempli de sang, césarienne avec les canines, et l'inénarrable coup de foudre loup-garou/bébé profondément douteux avaient précipité la série dans le nanar. On pourra dire ce qu'on veut sur la division en deux films du dernier volume d'Harry Potter, il y avait la matière pour. Ici, nous avons une tétralogie dont les trois premiers tomes auraient pu être condensés en un tant il ne s'y passe rien. Mais contre tout bon sens artistique ou même narratif - ce qui n'a rien d'étonnant vu le niveau de la série - les producteurs ont opté pour une cupide conclusion en deux parties. C'est peut-être bénéfique au film qui, désormais débarrassé des aspects les plus ennuyants (le triangle amoureux interminable et ridicule) et ennuyeux (les préceptes réac qui traversent l’œuvre) de la saga, gagne en propulsion narrative et se concentre principalement sur le caractère fantastique. Le souci, c'est que ça reste un fantastique de pacotille, avec une mythologie faussement riche et des raccourcis limite (coincé dans l'intrigue? conférons un nouveau pouvoir à tel ou tel personnage), et mis en scène de manière grossière (entre le roman photo de la love story et les effets de style lourdingues pour illustrer les pouvoirs, on a envie de crier). Le tout étant peuplé de protagonistes toujours aussi antipathiques.

TEAM FUCK YOU

A l'issue de cette franchise, il apparaît de plus en plus évident que la créature la plus effrayante de cette saga n'est ni un vampire ni un loup-garou, mais l'héroïne. Elle commence comme une pauvre petite émo perdue, se retrouve partagée entre deux mecs qu'elle fait poireauter comme une garce, veut à tout prix être avec le mec dangereux, et veut absolument niquer, niquer, niquer (mais on ne doit pas coucher avant le mariage, attention !!!). Pas étonnant que toutes les pisseuses s'identifient à Bella, elle est la quintessence de l'adolescente capricieuse. Cette conclusion est plus proche du troisième épisode, parce que le récit retrouve un minimum d'enjeux (même s'ils sont infimes et surtout résolus à chaque fois en deux secondes) et donne davantage dans l'action (mais qui va voir Twilight pour ça ?). Il y a évidemment toujours un lot de détails ridicules, de ce bébé creepy en images de synthèse qui semble sorti du Pôle Express jusqu'à ce twist honteux qui met fin au climax, en passant par ces plans d'ensemble qui castrent tout le souffle de la bataille finale en révélant le nombre infime de participants. Un détail surprend toutefois : la violence. Durant le combat final, on assiste à une accumulation de décapitations et autres joyeusetés qui sont pour le moins bienvenues, même si on ne voit pas une goutte de sang. Gâchis de talents, d'acteurs, de metteurs en scène, de chefs opérateurs, de compositeurs, la série arrive enfin à terme. En attendant la prochaine franchise pour femmes adaptée d'un phénomène littéraire pourri (oui, on parle de 50 nuances de Grey, mesdames), n'oublions jamais à quel point Twilight est une pauvre, triste franchise, au mieux basée sur vent, au pire malsaine.

par Robert Hospyan

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