Prometheus

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Prometheus
États-Unis, 2011
De Ridley Scott
Scénario : Ridley Scott
Avec : Michael Fassbender, Guy Pearce, Noomi Rapace, Charlize Theron
Sortie : 30/05/2012
Note FilmDeCulte : ***---
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Une équipe de scientifiques cherchent à dépasser leurs limites mentales et physiques et tentent d'explorer ce qu'il y a au delà du possible. Ils vont être amenés à découvrir un monde qu'ils n'auraient jamais imaginé. Un monde où leur seront apportées des réponses aux questions les plus profondes. Un monde où le mystère ultime de l'existence peut enfin être percé.

MISSION TO LV-423

Cette préquelle déguisée d’Alien souffre de ne pas savoir sur quel pied danser. Le projet, d’abord présenté comme un épisode zéro de la saga, a mué en cours de développement en un film de science-fiction « original » mais, pour reprendre les propos du scénariste, portant en lui l’ADN de la série. C’est là la principale réussite du film : Ridley Scott nous détourne de l’horrifique vers quelque chose de plus épique, un space opera, un film d’exploration. Toute la première partie du métrage (notamment sa superbe intro) nous lance dans une quête des origines qui se rapproche plus d’un 2001 ou, plus humblement, d’un Stargate ou d’un Mission to Mars. Ce voyage est sous-tendu par une double interrogation chez les personnages – l’attendue quête d’humanité de l’androïde David (un très bon Michael Fassbender), mais aussi un vague sous-texte inexploité sur la filiation (Patrick Wilson fait une apparition de trente secondes dans le rôle du père de Noomi Rapace – la preuve d’un sub-plot tronqué). Là où les préquelles sont souvent trop carrées, cochant une à une les cases qui viennent à expliquer toutes les origines du film qu’elles précèdent, Prometheus fait dans sa première heure un agréable pas de côté.

LOST IN SPACE

Mais les éléments tardent à se mettre en place, et le spectateur s’impatiente de comprendre comment l’univers du premier film va prendre forme. Le co-scénariste Damon Lindelof a travaillé sur Lost ; on le sait, il aime les questions. A trop vouloir complexifier l’univers si éloquent d’Alien, il commence à multiplier les fausses pistes, rentrer dans un fourmillement d’explications, décupler les théories. Un cheminement alambiqué d’autant plus frustrant lorsqu’on se rend compte qu’un deuxième film est obligatoire pour faire le pont avec le premier épisode de la saga. Prometheus est donc une préquelle… de préquelle. Gesticulations inutiles : comme si le règne du geek obligeait à retourner chaque pierre, à tout expliquer, tout montrer. On en vient presque à regretter l’audace de Scott ; qu’il n’ait pas collé de plus près au modèle qu’il a lui-même créé il y a trente-trois ans. Alors certes, le film est superbe à regarder, plus qu’efficace par moments, mais – et ça veut tout dire – le Space Jockey en sort désacralisé.

par Liam Engle

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