L'année cinéma 2011 de Carine Filloux

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2011: Il était une fois une année de rencontres. À cheval, en voiture, peu importe la direction prise du moment qu’elle mène quelque part et que la morale, à défaut de l'ordre, soit sauve. À moins que ce ne soit l'inverse. Toujours est-il qu'il n’y a aucune honte à vouloir se cacher dans un trou quand la vie vous positionne sous un mauvais projecteur. Un chapitre de plus s’achève, le prochain pointe déjà ses merveilles.

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MON TOP

1. Le Cheval de Turin, Béla Tarr
2. Drive, Nicolas Winding Refn
3. Rabbit Hole, John Cameron Mitchell
4. The Tree of Life, Terrence Malick
5. Il était une fois en Anatolie, Nuri Bilge Ceylan
6. L'Ordre et la morale, Mathieu Kassovitz
7. Shame, Steve McQueen
8. Et maintenant on va où?, Nadine Labaki
9. Somewhere, Sofia Coppola
10. Tomboy, Céline Sciamma

MON COUP DE CŒUR: Béla Tarr – L'enchanteur désenchanté

C’est avec les Les Harmonies Werckmeister en 2001 que Béla Tarr s’est fait connaître hors de « son adorable Hongrie » natale. Lui qui a déjà sept long métrages derrière lui. Interrogé à propos de sa manière de travailler, les mots qui reviennent dans son discours sont vision, douleur et partage. C’est en effet pour partager sa vision des choses que le cinéaste fait des films, qu’il dissèque la condition humaine à travers le prisme de la caméra comme personne. « Le perpétuel et vain combat pour la dignité humaine » comme il sera fait état dans son film fleuve Le Tango de Satan. Car vaine est effectivement toute lutte, l’espoir est aux abonnés absent remplacé par un implacable pessimisme double d’une noirceur qui colore un peu plus au fil des films chaque plongée dans les univers stériles déployés à l’écran. Perfectionniste, il a le film en tête et coordonne en amont du tournage dans le décor vide mouvements de caméras et déplacements des comédiens pour chaque plan. Ce travail donne vie à ces plans séquences virtuoses à l’intensité inouïe qui sont devenus sa marque de fabrique. Pas moins de sept chef opérateurs ont travaillé sur « Les Harmonies Werckmeister » et pourtant le style est unique. Un travail poussé à l’épuration qui a maintenant atteind sa substantifique moelle. « Mais ce n’est pas encore fini » déclarait Janos à la fin de la première scéne des Harmonies Werckmeister, il semble bien que le cineaste lui donne maintenant tort. Béla Tarr a avec Le Cheval de Turin bouclé la boucle et ainsi raccroché sa caméra de la plus magistrale des façons.

MES ATTENTES

1. The Dark Knight Rises, Christopher Nolan
2. Le Hobbit, Peter Jackson
3. Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes de David Fincher
4. Prometheus, Ridley Scott
5. De rouille et d’os, Jacques Audiard
6. All You Need is Love, Susanne Bier
7. 38 témoins, Lucas Belvaux
8. Holly Motors, Leos Carax
9. Jack, le tueur de géants, Bryan Singer
10. Cheval de guerre, Steven Spielberg

par Carine Filloux

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