L'année cinéma 2007 de Nicolas Plaire

L'année cinéma 2007 de Nicolas Plaire

Comme pour beaucoup, 2007 s’est avérée une année décevante. Une tripotée de bons films certes, mais rien qui puisse vous décoiffer comme un Fils de l’homme l’année précédente. On a vu des démonstrations de virtuosité chez Fincher et Greengrass ou bien le débarquement tant attendu sur grand écran de la famille jaune de Springfield, mais il manque à toutes ces œuvres un tout petit quelque chose d’indéfinissable, d’étrange et d’attirant pour mettre le spectateur par terre. Heureusement, la nouvelle année semble partie dans une autre direction avec quelques perles attendues qui font bien plaisir : A bord du Darjeeling limited de Wes Anderson et Reviens-moi de Joe Wright. 2008 on compte sur toi !

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Mon top 2007

1. Les Simpson – le film de David Silverman
2. La Vengeance dans la peau de Paul Greengrass
3. Zodiac de David Fincher
4. Boulevard de la mort de Quentin Tarantino
5. Hot Fuzz d'Edgar Wright
6. Ratatouille de Brad Bird
7. Chroniques d’un Scandale de Richard Eyre
8. Les Promesses de l’ombre de David Cronenberg
9. Sunshine de Danny Boyle
10. Bug de William Friedkin

Mon coup de coeur 2007: Filmer l’invisible

Depuis 1999 et La Menace fantôme le cinéma voit apparaître régulièrement un nouveau genre d’interprètes : les acteurs virtuels. Ces créatures impossibles à produire sur un plateau et qui seront fatalement rajoutées en post-production. Au-delà de la prouesse technique, ce pose une question cruciale pour tout réalisateur ? Comment filmer l’invisible ? Un personnage absent du plateau mais qui est supposé interagir avec les acteurs en chair et en os. Et que faire lorsqu’à ce challenge s’ajoute le problème de l’échelle lorsque le réalisateur veut – par exemple – filmer des robots géants ? Là où Peter Jackson circoncisait la problématique en ne faisant interagir réellement que Naomi Watts et son gorille géant dans King Kong, Michael Bay multiplie les contacts entre ses acteurs et ses machines dans Transformers. Le réalisateur de The Rock a du même coup montré les limites du genre malgré l’extraordinaire qualité des images de synthèse. Combien de spectateurs ont déploré l’absence de lisibilité de certaines scènes d’action, comme si la caméra s’était retrouvée trop proche de l’action, ne montrant que les détails plutôt qu’un plan d’ensemble. Comme si Bay n’avait pas su apprécier le recul et les distances. Il y a encore de l’expérimentation dans un cinéma où tout devient possible.

Mes cinq attentes 2008

1. Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Crystal de Steven Spielberg
2. The Curious Case of Benjamin Button de David Fincher
3. Be Kind Rewind de Michel Gondry
4. Wall-e de Andrew Staunton
5. The Dark Knight de Christopher Nolan

par Nicolas Plaire

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