L'année cinéma 2007 de Marlène Weil-Masson

L'année cinéma 2007 de Marlène Weil-Masson

L'image à l'honneur : explosions de sang, synthèse ultra-réaliste, brouillards ambrés, noir et blanc dépressif, 3D surprenante; courses-poursuites haletantes, robots géants, tartes appétissantes... et des visages, amoureux, suicidaires, vengeurs, déformés, enchanteurs, gourmands... A défaut de films renversants et malgré son lot de déceptions, loin du négligeable, 2007 nous en a au moins mis plein les yeux.

  • L'année cinéma 2007 de Marlène Weil-Masson
  • L'année cinéma 2007 de Marlène Weil-Masson
  • L'année cinéma 2007 de Marlène Weil-Masson
  • L'année cinéma 2007 de Marlène Weil-Masson
  • L'année cinéma 2007 de Marlène Weil-Masson
  • L'année cinéma 2007 de Marlène Weil-Masson
  • L'année cinéma 2007 de Marlène Weil-Masson
  • L'année cinéma 2007 de Marlène Weil-Masson
  • L'année cinéma 2007 de Marlène Weil-Masson
  • L'année cinéma 2007 de Marlène Weil-Masson
  • L'année cinéma 2007 de Marlène Weil-Masson
  • L'année cinéma 2007 de Marlène Weil-Masson
  • L'année cinéma 2007 de Marlène Weil-Masson

Mon top 2007 :

1. Planète Terreur de Robert Rodriguez
2. Ratatouille de Brad Bird
3. La Vengeance dans la peau de Paul Greengrass
4. Control d'Anton Corbijn
5. L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford d'Andrew Dominik
6. Zodiac de David Fincher
7. La Légende de Beowulf de Robert Zemeckis
8. Chronique d'un scandale de Richard Eyre
9. Transformers de Michael Bay
10. Waitress d'Adrienne Shelly

Mon coup de coeur : Josh Brolin ou le triomphe de la moustache

Les Goonies. Flirter avec les embrouilles. Hollow Man. On le suit, il nous fuit... jusqu'à maintenant. La roue tourne pour Josh Brolin, Spielberg le rappelle enfin - soit vingt ans plus tard - et lui-même ne semble pas croire à sa chance. 2007 est l'année de sa reconnaissance. Il traîne ainsi ses bacchantes de bad guy sur le plateau de Robert Rodriguez et son délirant Planète Terreur, humain crétin devenu médecin-zombie dégueu aspirant assassin de sa propre femme. Une telle fantaisie labiale ne pouvait pas non plus passer à côté du métier dont elle est souvent le cliché: flic. Chef de police ambigu pour l'oscarisé Paul Haggis et son Dans la vallée d'Elah, c'est surtout en costume de mauvais goût et cheveux plaqués qu'il impressionne, face à Denzel Washington et Russell Crowe dans American Gangster, de Ridley Scott. Corrompu, violent, cheap, mais maître des lieux, il imprime les rétines des spectateurs une troisième fois en l'espace de quelques mois et semble voué à jouer les ordures. C'était sans compter sur l'intelligence des frères Coen, qui le ramènent sur la mouvante ligne de démarcation entre le bien et le mal et lui offrent avec No Country for Old Men un puissant face-à-face quasi-muet, aussi drôle que violent, avec le vrai méchant de l'histoire, Javier Bardem. Vous connaissiez sûrement sa tête, c'est l'heure de retenir son nom.

Mes cinq attentes 2008 :

1. Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal de Steven Spielberg
2. The Dark Knight de Christopher Nolan
3. Sweeney Todd de Tim Burton
4. Wall-e d'Andrew Staunton
5. Australia de Baz Luhrmann

par Marlène Weil-Masson

Partenaires