LUCKY LUKE: a poor lonesome cowboy back on screen

Portés par le succès critique et public de leur excellente adaptation télévisée de la bande dessinée du regretté Morris, les studios français d’ animation Xilam (les hilarants Zinzins de l’espace) s’apprêtent à faire revenir le cow-boy soli
Portés par le succès critique et public de leur excellente adaptation télévisée de la bande dessinée du regretté Morris, les studios français d’ animation Xilam (les hilarants Zinzins de l’espace) s’apprêtent à faire revenir le cow-boy solitaire sur grand écran, où on ne l’avait plus vu depuis plus de 20 ans (la dernière aventure animée en date, Les Dalton en cavale, remonte à 1983).
Ce nouveau portage pour le grand écran, intitulé Tous à l’ouest, s’ inspirera librement de La Caravane, 24ème opus de la série, paru en 1964 avec l’immense Goscinny au scénario. Un choix plutôt bienvenu, l’album, classique, narrant un voyage à travers le Far West à destination de la Californie, au long duquel Luke, chargé d'escorter une caravane, doit surmonter diverses embûches: bandits de grand chemin, routes accidentées, Indiens en mal de scalps, etc. Ce qui laisse augurer un road movie enlevé, auquel le réalisateur Olivier Jean-Marie (déjà responsable des Nouvelles aventures de Lucky Luke, mais aussi de la délirante série Oggy et les Cafards) et son co-scénariste Jean-François Henry (qui signe le script du futur Rahan de Christophe Gans) ont déjà prévu d’adjoindre plusieurs gimmicks inhérents à la série. A commencer, évidemment, par les incontournables Dalton, absents du récit originel, mais bel et bien présents dans ce Tous à l’ouest.
Prévu pour durer 85 minutes et doté d’un budget de 12 millions d'euros, le film devrait connaître un début de production en mars prochain. On suppose que les parti-pris graphiques adoptés par Xilam pour leur série TV et réputés pour leur efficacité et leur expressivité (le recours, notamment, à des à-plats de couleur radicaux pour souligner certaines ambiances), se retrouveront sur grand écran. En revanche, rien n’indique que les doubleurs habituels, et notamment un Antoine de Caunes tout à fait à l’aise dans la peau du lonesome cowboy, soient appelés à rempiler, le communiqué de presse précisant que les futures voix des personnages ne seraient dévoilées qu’en novembre.
Le dernier mot au président de Xilam, Marc du Pontavice: "Nous sommes à la fois très fiers et très reconnaissants à l'égard des ayants droit, Lucky Comics et Anne Goscinny, de nous avoir confié cette responsabilité qui comble les talents de notre studio. Nous l'exercerons avec la même passion et le même perfectionnisme que nous avons apporté à la réalisation de la série." C’est effectivement tout le mal qu’on souhaite à Jolly Jumper et son cavalier.
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