L'Imaginarium du Docteur Parnassus

L'Imaginarium du Docteur Parnassus
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Imaginarium du Docteur Parnassus (L')
The Imaginarium of Doctor Parnassus
Canada, 2007
De Terry Gilliam
Scénario : Terry Gilliam, Charles McKeown
Avec : Lily Cole, Johnny Depp, Colin Farrell, Andrew Garfield, Jude Law, Heath Ledger, Christopher Plummer, Verne Troyer, Tom Waits
Photo : Nicola Pecorini
Musique : Jeff Danna
Durée : 2h09
Sortie : 11/11/2009
Note FilmDeCulte : **----
  • L'Imaginarium du Docteur Parnassus
  • L'Imaginarium du Docteur Parnassus
  • L'Imaginarium du Docteur Parnassus
  • L'Imaginarium du Docteur Parnassus
  • L'Imaginarium du Docteur Parnassus
  • L'Imaginarium du Docteur Parnassus
  • L'Imaginarium du Docteur Parnassus
  • L'Imaginarium du Docteur Parnassus
  • L'Imaginarium du Docteur Parnassus

L'extraordinaire histoire du Dr Parnassus et de son Imaginarium, un spectacle ambulant où le public peut choisir entre la joie et la tristesse, la lumière et l'obscurité... Mais béni par le don de guider l'imagination des autres, il est lui-même maudit par un sombre secret...

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Naphtaline

Terry Gilliam est un cinéaste maudit. Après les atermoiements de la production des Frères Grimm et l'échec de son adaptation de Don Quichotte, L'Imaginarium du Docteur Parnassus a failli ne jamais voir le jour sur grand écran, l'acteur principal, Heath Ledger décédant en plein tournage. Faut-il y voir là un signe du destin ? Le fait que les projets de l'ancien Monty Python soient désormais plus excitant que le résultat final ? A la vue de son dernier opus, à la narration inexistante et au décorum kitsch à souhait, on peut se poser légitimement ses questions d'autant que l'on attendait avec une certaine impatience la nouvelle folie visuelle de l'auteur de Brazil. Hommage aux spectacles ambulants qui ont bercé son enfance, relecture d'Alice au pays des merveilles à l'heure numérique, L'Imaginarium du Docteur Parnassus manque de souffle et surtout - et cela est plus surprenant - d'un vrai sens esthétique, comme si les fantaisies bricolées de Terry Gilliam de ses premiers longs métrages ne pouvaient s'adapter aux images lisses du cinéma numérique. Confus à l'extrême, le scénario épouse la forme du grand huit avec de fréquentes plongées derrière le miroir pour masquer la vacuité du propos. L'interprétation, elle, s'en sort avec les honneurs, surtout le regretté Heath Ledger, émouvant en clown blanc arriviste.

par Yannick Vély

Commentaires

Partenaires