John Dies at the End

John Dies at the End
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John Dies at the End
États-Unis, 2011
De Don Coscarelli
Scénario : Don Coscarelli d'après d'aprés l'oeuvre de David Wong
Avec : Clancy Brown, Paul Giamatti, Rob Mayes, Chase Williamson
Photo : Mike Gioulakis
Musique : Brian Tyler
Durée : 1h39
Note FilmDeCulte : ****--
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John et Dave, deux jeunes losers attachants, vont tester le pouvoir d’une drogue surpuissante, la Soy Sauce", et découvrir une réalité alternative peuplée de démons...

CONFESSIONS D'UN BARJO

Don Coscarelli est un cinéaste rare. Rare parce qu’il prend son temps pour nous pondre de nouvelles œuvres (Bubba Ho-Tep, c’était il y a 10 ans quand même…) et rare parce que son approche du genre est a chaque fois une approche peu commune, une vision difficile à faire rentrer dans des cases. Et c'est tant mieux car quoi de meilleur que la surprise. Surprenant, John Dies at the End l'est à plus d'un titre. Imaginez deux Ash (de la série Evil dead) en herbe évoluant dans un scénario que Philip K. Dick aurait écrit à six mains avec l'aide de Hunter S. Thompson (Las Vegas parano) et de Douglas Adams (Le Guide galactique) en y incluant des créatures lovecraftienne, des démons bifteck aux doigts saucisses, des moustache volantes et voraces, des portes bites (on en passe et des meilleures), et vous obtiendrez à peu près une idée de l’endroit ou vous mettrez les pieds en visionnant le dernier rejeton de l'auteur des Phantasm. John Dies at the End est un trip parano complètement barré, mené tambour battant par un duo à la dynamique cartoonesque.

C'est sûr, ici on ne suit pas la route pavée de bonnes intentions d'un scénario prémâché. Impossible de deviner l'issue du voyage, ni les chemins de traverse qui seront empruntés pour y accéder, le script de Coscarelli étant souvent en roue libre. Pour peu qu'on accepte de le suivre dans son délire, John Dies at the End est du pain béni pour tous les amateurs d'excentricité. Et même si l'on met un certain temps à rentrer dans cette histoire (la démence de l'ensemble pourra en surprendre plus d'un), nul doute que le film laissera une certaine empreinte sur vos rétines et dans vos esprits tout comme le fit le Detention de Joseph Kahn au PIFFF l'an passé! Soyez prévenus!

par Christophe Chenallet

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