Banlieue 13 - Ultimatum

Banlieue 13 - Ultimatum
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Banlieue 13: Ultimatum
France, 2008
De Patrick Alessandrin
Scénario : Luc Besson
Avec : David Belle, Daniel Duval, Cyril Raffaelli, Philippe Torreton, Elodie Yung
Photo : Jean-François Hensgens
Durée : 1h38
Sortie : 18/02/2009
Note FilmDeCulte : ***---
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Banlieue 13, deux ans plus tard. Le gouvernement a changé, pas le reste... Le mur d'isolement - toujours plus haut, toujours plus grand, toujours plus loin - s'est étendu autour des cités ghettos et les gangs qui y prolifèrent ont encore accru leur influence. Le trafic se répartit désormais entre cinq quartiers ethniques, chacun dirigé par un redoutable chef de gang. Plus que jamais déterminés à "régler le problème", les services secrets mettent volontairement le feu aux poudres. Damien, flic expert en arts martiaux, et Leïto, capable de se faufiler dans les moindres recoins de la banlieue, font à nouveau équipe. Leur objectif : sauver la cité du chaos. Leur programme : combats musclés et course-poursuites défiant les lois de la gravité...

THE BURNE ULTIMATUM

Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort et avec plus de moyens, la banlieue 13 réendosse ses plus beau artifices grossiers pour livrer une nouvelle fois un film de latte davantage basé sur le coup de pied dans la tronche et autres acrobaties incroyables, aussi connues sous le nom de Parkour, que sur la qualité intrinsèque d’un scénario sublime joué par des comédiens ultra convaincants. Vous ne vous attendiez pas à du Shakespeare quand même ? Gros feu d’artifice pétaradant qui ne cherche jamais midi à quatorze heures, B13U, à l’instar de son grand frère Banlieue 13, ne change absolument rien à sa formule et se contente d’enchainer scènes de combats, séquences pyrotechniques et sentences verbales promptes à réveiller en vous le spectateur viril qui ne fait pas dans la demi-mesure et qui aime fracasser du sbire et de la marmule de fin de niveau sur sa console préférée. Patrick Alessandrin (Ainsi soient-elles, 15 Août, Mauvais Esprit), que l’on n'attendait pas vraiment au poste de réalisateur de film d’action, se plie très docilement aux exigences du script et du cahier des charges "made in Europa", où le père Luc B. continue sa toujours délicate appréciation des représentants des forces de l’ordre pour caresser dans le sens du poil son potentiel public de jeunes teigneux, et se contente de singer l’opus précédent de Pierre Morel. A la fois bruyantes, spectaculaires, musclées et crétines, les séquences s’enchaînent donc logiquement dans une ambiance de jeu de combat, de plate-forme avec quelques notions de FPS, pour un produit - bien sûr - uniquement commercial mais qui à le mérite d’en mettre plein la vue et de fonctionner un minimum… si l'on n'est pas trop regardant quant au scénario.

par Christophe Chenallet

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