Che - 1ere partie: L'Argentin

Che - 1ere partie: L'Argentin
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Che - 1ère partie : L'Argentin
Argentina
États-Unis, 2008
De Steven Soderbergh
Scénario : Steven Soderbergh
Avec : Benjamin Bratt, Benicio Del Toro, Franka Potente
Photo : Steven Soderbergh
Durée : 4h00
Sortie : 07/01/2009
Note FilmDeCulte : **----
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Le 26 novembre 1956, Fidel Castro embarque pour Cuba avec quatre-vingts rebelles. Parmi eux, Ernesto "Che" Guevara, un médecin argentin qui partage avec Fidel Castro un même objectif : renverser le régime corrompu du dictateur Fulgencio Batista. Le Che se révèle vite un combattant indispensable et intègre rapidement les subtilités de la guérilla. Alors qu'il se jette dans la bataille, le Che est adopté par ses camarades et par le peuple cubain. Ce film retrace l'ascension du Che au cours de la révolution cubaine : d'abord médecin, puis commandant et enfin héros révolutionnaire.

Le Che expliqué aux nuls

Très attendue, la fresque monumentale de Steven Soderbergh consacrée à Che Guevara est une franche déception. Depuis Solaris (2002, déjà), le réalisateur de Traffic a perdu la main pour raconter des histoires. Le premier volet de son diptyque sur le révolutionnaire manque ainsi singulièrement d'un angle sur le plan narratif. Comme conscient de l'immensité de la tâche, Steven Soderbergh use et abuse des filtres et des tics de montage pour multiplier les strates temporelles et tenter de mettre en images l'icône Che Guevara. L'Argentin ressemble ainsi à un gigantesque clip de propagande consacré à la prise de Cuba par Fidel Castro et ses hommes. Rien ne manque à l'hagiographie. Des discussions politiques à l'enrôlement des troupes, tout semble aller de soi, à grands coups d'images d'Epinal et de clichés. Plus grave, Steven Soderbergh oublie d'évoquer les zones d'ombres du mouvement castriste et réécrit l'histoire. Aux fils des exploits militaires, une étrange impression de fausseté plane sur le film. Tout est trop propre, trop policé, trop parfait, comme la naissance de l’histoire d’amour entre le Che et Aldeida. Bien sûr, le cinéaste américain n’est pas manchot et quelques morceaux de bravoure jalonnent le récit fragmenté. Il sera plus convaincant sur le plan formel avec Guerilla, le second volet, long cheminement christique de la figure mythique vers la mort promise.

par Yannick Vély

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