Hotel Woodstock

Hotel Woodstock
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Hotel Woodstock
Taking Woodstock
États-Unis, 2009
De Ang Lee
Scénario : James Schamus d'après d'après l'oeuvre d'Elliot Tiber Scripte et Tom Monte
Avec : Emile Hirsch, Eugene Levy, Demetri Martin, Jeffrey Dean Morgan, Liev Schreiber, Imelda Staunton
Photo : Eric Gautier
Musique : Danny Elfman
Durée : 2h00
Sortie : 23/09/2009
Note FilmDeCulte : ****--
  • Hotel Woodstock
  • Hotel Woodstock
  • Hotel Woodstock
  • Hotel Woodstock
  • Hotel Woodstock
  • Hotel Woodstock
  • Hotel Woodstock
  • Hotel Woodstock
  • Hotel Woodstock
  • Hotel Woodstock
  • Hotel Woodstock
  • Hotel Woodstock

Elliot Tiber, jeune homme sans histoire, tient avec ses parents un motel dans les Catskills. Un beau jour de 1969, il rencontre un producteur, Michael Lang, sur le point de mettre en place le plus grand concert de tous les temps, le festival de Woodstock.

69, année érotique

Ang Lee est un cinéaste passionnant. Après s'être attaqué à l'histoire tourmentée de son pays, le passionnant et vibrant Lust, Caustion, le réalisateur taïwanais, qui a élévé en partie aux Etats-Unis, s'attaque à l'un des mythes fondateurs de la culture seventies, le célèbre festival de Woodstock. Comme toujours intéressé par les chemins de traverse narratifs, Ang Lee ne s'attaque pas de front à la grande messe musicale et païenne, mais choisit un angle plutôt insolite: comment l'organisation d'un des plus grands festivals hippies de tous les temps a changé la vie d'un jeune garçon réservé mais ambitieux, homosexuel et timide. Le meilleur d'Hotel Woodstock tient ainsi dans la petite révolution interne du personnage principal, qui ose s'émanciper de sa famille pour acquérir une nouvelle liberté sexuelle et bien au-delà. Le cinéaste se permet donc d'être déceptif. La reconstitution tant attendu du show universel attendra. Ang Lee préfère filmer les à-côtés, l'âme d'une époque et ce grand souffle de peace and love qui contamina même les moins réceptifs. La gueule de bois attendra, la critique des années 70 aussi.

par Yannick Vély

Commentaires

Partenaires