Severance

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Severance
Royaume-Uni, 2006
De Christopher Smith
Scénario : James Moran, Christopher Smith
Avec : Claudie Blakley, Babou Ceesay, Danny Dyer, Laura Harris, Tim McInnerny, Andy Nyman, Toby Stephens
Photo : Ed Wild
Musique : Christian Henson
Durée : 1h37
Sortie : 18/10/2006
Note FilmDeCulte : ***---
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Six personnes de la société de vente d'armes Palissade Defense se rendent à un week-end de paint-ball organisé par leur entreprise. Malgré l'étrangeté des lieux et les rumeurs qui s'y rapportent, le week-end démarre plutôt bien jusqu'à ce que les participants découvrent qu'ils sont devenus la proie de soldats d'élite légèrement dégénérés.

Bande annonce Severanceenvoyé par Saku399

DELI(SE)VERANCE

Au niveau du cinéma d’horreur, les Anglais reprennent du poil de la bête et on ne peut que les en féliciter. Après le très bon The Descent et le délirant Shaun of the Dead, voici venir Severance, le nouveau film de Christopher Smith (Creep, 2004), un film au macabre assumé et à l’humour décapant assuré. Le cadre, des cols blancs contre des militaires dégénérés, offre quelques scènes extrêmement efficaces et diablement jouissives en jouant sur le contexte de l’arroseur arrosé (le personnel de la Palissade Defense est saigné et arrosé de plomb par le matériel que l’entreprise a elle-même vendu aux militaires). Ainsi, il n’en faut pas plus au réalisateur pour placer une petite critique de l’industrie de l’armement qui a du pouvoir (on le sait) mais finalement aucune responsabilité, et y ajouter une dose d’humour ironique - so british - bien sentie. Mais attention, il faut tout de même attendre la seconde moitié du film pour véritablement rentrer de plein fouet dans ces moments de délectation horrifique si plaisants. En effet, la première partie, beaucoup trop longue, est plus axée sur la présentation et l’appréciation de ce groupe atypique avec des caractères bien distincts. Et il faut même attendre que le cheptel soit réduit de moitié pour prendre intégralement son pied. À partir de là, la chasse est ouverte et les membres (dans les deux sens du terme) vont tomber sans morale sélective aucune et avec tant de cynisme et de sarcasme que l’on aurait presque tort de s’en priver. Car, ne le nions pas, on a toujours un petit plaisir coupable à voir ces tas d’individus lambda se faire décaniller par de belles bandes de sauvages. Non?

par Christophe Chenallet

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