Personal Affairs

Personal Affairs
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Personal Affairs
Omor Shakhsiya
Palestine, 2016
De Maha Haj
Scénario : Maha Haj
Durée : 1h30
Sortie : 01/03/2017
Note FilmDeCulte : **----
  • Personal Affairs
  • Personal Affairs

Nazareth : un vieux couple vit au rythme de la routine quotidienne.A Ramallah, de l’autre côté de la frontière : leur fils Tarek voudrait rester un éternel célibataire, leur fille est sur le point d’accoucher, son mari garagiste décroche un rôle au cinéma, alors que la grand-mère perd le Nord…Entre-temps, en Suède, le fils aîné attend leur visite.Chacun vaque à ses occupations, entre moments de plaisir et désaccords, rêves et désillusions.Certains souhaitent partir, d’autres rester, mais tous ont des histoires personnelles à régler…

LA FAMILLE FOLDINGUE

Personal affairs est le film palestinien d’une réalisatrice israélienne. Une combinaison surprenante qui ne mériterait pas de s’attarder dessus si elle ne reflétait pas le ton du film entier : funambule et inattendu. Entre réalisme tendre et humour absurde, le scénario enchaine les vignettes à mesure qu’il s’attache aux différents membres de cette famille éclatée, avec comme point d’ancrage le couple de parents : simulacre de couple qui ne s’adresse presque plus la parole, ne jouant encore à la famille unie que par habitude. "Passe-moi le sel" : Personal affairs s’ouvre sur une réplique particulièrement pince-sans-rire, laissant entrevoir et espérer un côté joyeusement grinçant dans cette peinture familiale. Les silences sont vaches et lourds de sens dans cet édifice brinquebalant où maman est envahissante, papa râle et mamie perd la boule comme un disque rayé. Les silences valent plus que les dialogues, et cela nuit d’ailleurs un peu à certaines scènes, qui ont parfois du mal à évoluer passé leur postulat de départ. Rendre tous ces personnages émouvants après les avoir rendus drôles est un tour de passe-passe périlleux. Personal affairs ne retombe pas toujours sur ses pattes avec la fluidité d’un chat. Mais peut-on vraiment reprocher à un film de n’avoir pas été assez méchant ? Allez, on peut bien vous le dire : nous, on pense que oui.

par Gregory Coutaut

Commentaires

Partenaires