Mr. Brooks

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Mr. Brooks
États-Unis, 2007
De Bruce A. Evans
Scénario : Bruce A. Evans
Avec : Dane Cook, Kevin Costner, Marg Helgenberger, William Hurt, Demi Moore
Photo : John Lindley
Musique : Ramin Djawadi
Durée : 2h00
Sortie : 29/08/2007
Note FilmDeCulte : **----
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Mari exemplaire, homme d'affaires accompli et père dévoué, Mr. Brooks a tout de l'homme idéal. Sauf que la nuit révèle sa part d'ombre et son irrésistible envie de tuer; c'est en réalité un redoutable tueur en série prêt à tout pour préserver son secret et protéger sa famille. Mais un photographe le surprend en train de commettre un meurtre et menace de détruire cet équilibre précaire en révélant la vérité sur sa double vie. S'engage alors un jeu dangereux entre les deux hommes dans lequel s'immisce l'inspecteur Atwood, chargée de l'enquête.

MR BROOKS : BANDE ANNONCE VOSTenvoyé par LaFab

EARL, PORTRAIT OF A SERIAL KILLER

Si Bruce A. Evans devait passer un examen en présentant son film, il serait recalé ou écoperait juste d'une mention "passable" (en étant gentil) sur sa copie, tant son travail semble bien présenté mais son contenu finalement assez peu approfondi. Car même si avec le duo Costner / Hurt on assiste à un excellent numéro de comédiens (Costner n'a jamais été aussi bon et subtil que depuis le Un monde parfait de Clint Eastwood en 1993), chacun affichant des émotions qu’on ne leur connaît que trop peu, leur faire affronter un script rempli de raccourcis bancals et qui se perd en sous-intrigues ridicules s'éloignant du sujet principal, finit par alourdir ce devoir très fragile. On pense alors à du gros remplissage de copie. Ainsi non seulement le personnage de Demi Moore est trop peu fourni, mais tout ce qui gravite autour d’elle apparaît comme étant d’une futilité déconcertante. Et si, en plus, on s’aperçoit que le réalisateur a voulu copier, tant dans le fond que dans la forme, sur son voisin de droite, à savoir un certain Michael Mann, on obtient alors un produit pas forcément bâclé mais sans réelle âme, qui n’a pas grand chose à dire ni à montrer et qui, en plus, sent le "déjà vu". Ainsi, on peut affirmer que l’élève Evans aura sûrement droit à sa session de rattrapage, mais que les points nécessaires pour obtenir son diplôme sont loin d’être acquis. Finalement, il aurait sûrement mieux fait de rester scénariste, une section où il excellait un peu plus (Starman de John Carpenter, Stand by me de Rob Reiner, Bienvenue au paradis d’Alan Rudolph ou encore L’Ile aux pirates de Renny Harlin).

par Christophe Chenallet

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