Little Miss Sunshine

Little Miss Sunshine
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Little Miss Sunshine
États-Unis, 2006
De Jonathan Dayton, Valerie Faris
Scénario : Michael Arndt
Avec : Alan Arkin, Abigail Breslin, Steve Carell, Toni Collette, Paul Dano, Greg Kinnear
Photo : Tim Suhrstedt
Musique : Mychael Danna, - DeVotchKa
Durée : 1h41
Sortie : 06/09/2006
Note FilmDeCulte : ****--
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La jeune Olive, 7 ans, n’a qu’un rêve: celui de devenir reine de beauté. Lorsqu’elle reçoit une invitation pour participer au concours de Little Miss Sunshine, sa petite famille déglinguée s’entasse dans la camionnette familiale, direction la Californie.

ESPRIT DE FAMILLE

Premier film des clippers Jonathan Dayton et Valerie Faris (qui ont oeuvré entre autres pour les Smashing Pumpkins, REM ou Janet Jackson), Little Miss Sunshine est la radiographie comme mille autres d’une famille tordue, partageant les bosses de la Volkswagen familiale lancée à tombeau ouvert sur l’asphalte bouillant. Dans le registre méthodiquement signalisé du road movie indé, variante comédie amère mais avec du cœur à l’intérieur, Little Miss Sunshine installe à grands traits la psychologie chargée de chacun des protagonistes, avant de balayer les hésitations avec ardeur et conviction. L’hymne généreux aux freaks est démonstratif, les crises de nerfs en voiture parfois pré-mâchées, mais les qualités pèsent plus lourd que les défauts. Essentiellement grâce à l’excellence d’un casting donnant chair à leurs touchants personnages, en particulier la jeune Abigail Breslin, bijou de spontanéité et anti-Dakota Fanning, ou Steve Carell, décidément épatant, ici en suicidaire proustien et amoureux éconduit. Dayton et Faris ont le sens du rythme, portant leur bulle dynamique jusqu’au couronnement d’un concours de mini miss où les (vraies) candidates oscillent entre le caniche lobotomisé et le drag queen nain, et dont les numéros crypto-putassiers sont habilement mis en parallèle avec l’innocence maladroite et frontalement vulgaire du spectacle de la petite Olive, sur le Superfreak de Rick James samplé des années plus tard par MC Hammer. Et un film dont la bande originale marie MC Hammer à Sufjan Stevens ne peut pas vraiment être mauvais.

par Nicolas Bardot

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