Lady Vegas

Lady Vegas
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Lady Vegas
Lay the Favorite
États-Unis, 2011
De Stephen Frears
Avec : Rebecca Hall, Vince Vaughn, Bruce Willis, Catherine Zeta-Jones
Sortie : 08/08/2012
Note FilmDeCulte : *-----
  • Lady Vegas
  • Lady Vegas
  • Lady Vegas
  • Lady Vegas
  • Lady Vegas
  • Lady Vegas
  • Lady Vegas
  • Lady Vegas
  • Lady Vegas
  • Lady Vegas
  • Lady Vegas
  • Lady Vegas

L'histoire d'une trentenaire s'associant avec une bande de geeks ayant la cinquantaine afin d'utiliser leurs savoirs pour ramasser le plus d'argent possible lors d'un voyage à Las Vegas.

DEATH IN VEGAS

Dès ces premiers instants, où la fascination pour Vegas est censée s'exprimer par des plans sur ses hôtels aujourd'hui les plus ringards (le Luxor, l'Excalibur), Lady Vegas semble déjà dater d'il y a quelques années, d'une Fête du cinéma des années 90 par exemple. Stephen Frears a déjà, par le passé, tiré le meilleur de projets en apparence mineurs. Ce n'est clairement pas le cas de Lady Vegas qui est un de ses pires films. Lady Vegas échoue à deux niveaux. D'abord en ne parvenant pas à rendre intéressante cette histoire de parieurs sportifs: on en reste à observer des gens dire des chiffres au téléphone, point barre. L'autre échec se situe au niveau de sa galerie de personnages. L'intrigue simple pourrait prendre vie grâce à ces antihéros pittoresques interprétés par un casting de stars. Mais les personnages sont pauvres (celui de Zeta-Jones, sacrifié, dont la profondeur psychologique ne tient qu'à un lifting) et les interprétations guère brillantes. Le changement de registre pour Rebecca Hall ne se fait pas sans mal, et il ne suffit pas de prendre la voix de canari de Melanie Griffith pour donner à son personnage le charme que Griffith aurait su lui donner lors de son heure de gloire. Bruce Willis, qui, dès qu'il doit exprimer une émotion, ressort mécaniquement sa moue-signature ironique, ainsi que l'éternellement atroce Joshua Jackson (dans le rôle d'un lover-potiche-beau gosse pour fans de beignets mouillés) nous rappellent à quel point ils ne nous manquent pas au cinéma. Rarement on aura vu Stephen Frears à la tête d'un film aussi bâclé, qui ne raconte rien et s'achève par une fête où seuls les comédiens s'amusent.

par Nicolas Bardot

Commentaires

Partenaires