Hippocrate

Hippocrate
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Hippocrate
France, 2014
De Thomas Lilti
Avec : Marianne Denicourt, Jacques Gamblin, Reda Kateb, Vincent Lacoste
Durée : 1h41
Sortie : 03/09/2014
Note FilmDeCulte : ****--
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Benjamin va devenir un grand médecin, il en est certain. Mais pour son premier stage d’interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu. La pratique se révèle plus rude que la théorie. La responsabilité est écrasante, son père est aux abonnés absents et son co-interne, Abdel, est un médecin étranger plus expérimenté que lui. Benjamin va se confronter brutalement à ses limites, à ses peurs, celles de ses patients, des familles, des médecins, et du personnel. Son initiation commence.

QUOI DE NEUF DOCTEUR ?

Hervé, l’un des antihéros des Beaux gosses incarné par Vincent Lacoste, semble avoir passé quelques exams et changé de nom pour travailler dans l’hôpital d’Hippocrate. Cette fois-ci, Lacoste joue Benjamin, jeune interne tout aussi nonchalant et balbutiant, qui se paume dans les couloirs de l’hôpital et enfile une blouse de médecin évidemment trop grande pour lui. Le récit initiatique d’Hippocrate est librement inspiré de l’expérience de son réalisateur, Thomas Lilti, qui signe ici son second long métrage. De ce vécu résulte une écriture spontanée, vivante, avec un sens naturel des dialogues qui fait merveille notamment grâce à un solide casting (dont Reda Kateb) en immersion invisible parmi quelques acteurs non-professionnels.

Dans les coulisses de l’hôpital, Lilti est au chevet des médecins ; des moments de doute et de mésentente face à des situations qui les dépassent, comme lors d’instants plus légers de comédie où l’on scanne au laser le dénouement à venir d’un épisode de Dr House. Son sujet de société n’est pas éludé, quitte à ce que le film-sujet prenne le pas sur le cinéma avec une forme un peu lisse et transparente. La fin du film est aussi plus faible avec son rebondissement qui flirte avec le soap, tandis que l’utilisation de séquence émotion avec chanson pop est une facilité qui peut faire grimacer. Mais finalement peu importe : malgré ses défauts, Hippocrate est une vraie petite réussite aussi sincère que populaire.

par Nicolas Bardot

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