Frankenstein's Army

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Frankenstein's Army
Pays-Bas, 2013
De Richard Raaphorst
Durée : 1h26
Note FilmDeCulte : ***---
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Alors que le IIIe Reich est sur le point de capituler sous les assauts de l'armée russe, les nazis tentent le tout pour le tout en mettant en pratique les basses œuvres du baron Victor Frankenstein. Objectif: créer une armée de morts-vivants.

IN THE ARMY NOW

Une bande-annonce "maison" façon found footage, un buzz internet, et hop une bande de producteurs intéressés et un film à la clé pour Richard Raaphorst, ancien concepteur d'affiche qui a fait le grand saut. Après la découverte l'an passé de la face cachée de la lune avec le nawak Iron Sky de Timo Vuorensola, c'est au tour de la face cachée de l'Histoire d'être dévoilée devant nos yeux amateurs et consommateurs de bisserie et autres délires Z estampillés nazis. Car oui, il ne faudra pas s'attendre à autre chose avec ce bien nommé Frankenstein's Army. Richard Raaphorst profite du peu de moyens qui lui sont fournis pour nous pondre un script prétexte et scinde son œuvre en deux parties bien distinctes: une première moitié d'exposition, probablement trop longue (évidemment, devant ce genre de production, on a tendance à vouloir arriver au cœur du sujet le plus vite possible) et une seconde en mode train fantôme dans un musée des horreurs ou le réalisateur nous présente son incroyable bestiaire qu'on pourrait définir comme celui d'un Clive Barker en vacances qui aurait voulu apporter son imaginaire au jeu vidéo Wolfenstein. Bref c'est joli, imaginatif, un peu cheap (c'est aussi ce qui fait tout le charme de l'entreprise), un poil gore et ça fait bien la blague. Force est de constater que l'homme derrière l'objectif et le scénario aurait pu se fouler un peu plus pour rendre les choses encore plus folles (on a quand même vite fait le tour du concept). Mais en avait-il seulement les épaules (ou les moyens?). Reste donc une bisserie décomplexée qui devrait logiquement trouver sa place dans le futur coffret """""""nazisploitation""""""" de la Fnac au moment des fêtes, à côtés des invendus d'Iron Sky et du fendard Dead Snow. Et pour moins de 20 euros, ça pourrait valoir le coup.

par Christophe Chenallet

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