Festival de Gérardmer : The Witch : Part 1. The Subversion

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The Witch : Part 1. The Subversion
Corée du Sud, 2018
De Hoon-jeong-I Park
Scénario : Hoon-jeong-I Park
Durée : 2h06
Note FilmDeCulte : *-----
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Dix ans auparavant, la jeune Ja-yoon s’est échappée d’un complexe gouvernemental à la suite d’un incident qu’elle a provoqué sans le vouloir et qui lui a fait perdre la mémoire. Elle a trouvé refuge auprès d’un couple âgé qui la considère comme leur propre fille. Devenue une brillante lycéenne, elle décide de passer un concours de chant retransmis à la télévision nationale. Elle est ainsi repérée par des personnes à l’allure étrange qui la recherchent depuis sa disparition. En un instant, la vie apparemment ordinaire de Ja-yoon devient beaucoup moins paisible…

A CLICHÉ OF VIOLENCE

Cinquième long métrage en tant que réalisateur du scénariste de J'ai rencontré le diable, The Witch : Part 1. The Subversion s'avère aussi interminable et risible que son titre. Pendant plus de deux heures, cette version coréenne d'un épisode (ou d'une saison) de la série oubliée (à juste titre) Dark Angel, co-créé par James Cameron dans un de ses moments d'égarement, va traîner son intrigue mille fois vue donc, en répétant les situations et surtout les dialogues, incessants et ressassant ad nauseam les mêmes surexplications, comme si le concept de The Witch : Part 1. The Blablabla était particulièrement complexe. Ou même intéressant. Appliquant l'outrance typiquement coréenne, que ce soit dans la caractérisation de la méchante ou dans l'inévitable violence qui ne fait plus rien, à son point de départ fatigué - le cliché du laboratoire soumettant les pauvres petits enfants à des expérimentations fait-il encore fantasmer quelqu'un dans le public? - le film a tôt fait de nous endormir et peine à nous maintenir éveiller suffisamment longtemps pour patienter entre chacune des trop rares scènes d'action qui pourraient contrebalancer l'absence totale d'originalité du film. Plombées elles aussi par des moments où un personnage se sent obligé de monologuer du vent à l'attention d'un autre qu'il tient en joue, elles offrent toutefois quelques plans sympathiques qui surnagent dans la masse et restent un tant soit peu badass malgré le look daté mi-boys band de k-pop, mi-Matrix des antagonistes. Mais c'est bien trop peu de choses pour nous inciter à revenir pour le futur "Part 2" de cette lucbessonade orientale.

par Robert Hospyan

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