Copains pour toujours

Copains pour toujours
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Copains pour toujours
Grown ups
États-Unis, 2009
De Dennis Dugan
Scénario : Adam Sandler, Fred Wolf
Avec : Maria Bello, Salma Hayek, Kevin James, Chris Rock, Adam Sandler, Rob Schneider, David Spade
Photo : Theo Van De Sande
Musique : Rupert Gregson-Williams
Durée : 1h42
Sortie : 08/09/2010
Note FilmDeCulte : ****--
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Après trente ans sans se voir, cinq copains d’enfance se retrouvent pour partager un week-end avec femmes et enfants. Leurs relations reprennent là où elles en étaient restées trois décennies plus tôt, et ils vont vite découvrir que vieillir ne signifie pas forcément grandir.

LES COPAINS D’ABORD

Ca y est, on le tient enfin, le film de la réconciliation avec Adam Sandler. Parce que ça faisait quand même un petit bout de temps que le bonhomme ne s’était pas mouillé dans une simple comédie sans autre prétention que celle de faire rire. Alors sachez-le, c’est désormais chose faite. Après, il ne faut pas non plus crier au génie ni à la révolution, car l’ensemble reste très basique. Mais comme tout y est fait avec sincérité et panache, on a vite fait de se laisser embarquer dans l’affaire. Drôle, rythmé (on ne s’ennuie pas une seule seconde), jamais méchant ni vraiment vulgaire, terriblement bon enfant et carrément communicatif (on sent très bien que les comédiens sont tous potes dans la vie) ce Copains pour toujours emporte vite l’adhésion. Oscillant entre comédie pure à base de gags et de répliques et un petit ton doux amer habilement dosé, ce spectacle sous forme de réunion de famille s’adresse à tous ceux pour qui vieillir ne rime pas avec grandir. Et même si l’atmosphère est un poil saupoudré de glucose (on reste dans une comédie familiale américaine ne l’oublions pas), on n’atteint jamais l’étouffement, le scénario ayant l’intelligence de ne pas s’attarder ni appuyer sur ces « messages » politiquement correct. Alors on vous le répète, mais cela faisait longtemps qu’on n’avait pas autant ri/souri de bon cœur à une comédie de l’homme à la tête d’œuf et de ses potes. Il ne faut donc pas s’empêcher d’aller passer un bon moment de jovialité avec eux : The boys are back in town !

par Christophe Chenallet

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