A la folie... pas du tout

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Angélique est une jeune serveuse naïve à Bordeaux. Elle vit le grand amour avec un cardiologue, Loïc Le Garrec, et va tout faire pour le séparer de sa femme.

Agréable surprise que ce modeste A la folie… pas du tout, première œuvre d’une ancienne de l’école Louis-Lumière, Laetitia Colombani, et premier vrai film de « l’après-Amélie » pour Audrey Tautou. Ce qui s’annonce au départ comme une resucée de comédie romantique étonnamment niaise (Tautou reprenant à l’identique le rôle qu’elle avait déjà interprété dans Amélie, Le Battement d’ailes du papillon, Vénus Beauté (Institut) et Dieu est grand et je suis toute petite) surprend bien vite par un retournement de situation inattendu qui propulse le film, contre toute attente, dans la catégorie des ‘final twist’ aux côtés de Sixième Sens et Usual Suspects; lequel retournement ne sera bien sûr pas dévoilé ici.

Le scénario à tiroirs écrit par Colombani et Caroline Thivel n’est pas la seule surprise au programme: on ne peut qu’être étonné devant la sympathique maîtrise de la photo et du cadre dont fait preuve la réalisatrice. Le travail sur les couleurs et l’assurance qui se dégage de la mise en scène élève largement A la folie… pas du tout au-dessus de la moyenne d’une flopée de premiers films français romantico-comiques qui brillent bien trop souvent par la théâtralisation statique et anti-cinématographique de leur filmage. Le décor (Bordeaux… un peu d’air frais dans une galaxie de films parisiens) est exploité avec intelligence et se met au service de l’intrigue avec un certain talent. La qualité discrète des comédiens, principalement les seconds rôles, ainsi que l’aspect doux-amer de l’ensemble, contribuent à faire de A la folie… pas du tout une réussite rafraîchissante dans un genre codifié.

par Yannick Vély

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