600 kilos d'or pur

600 kilos d'or pur
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600 kilos d'or pur
France, 2010
De Eric Besnard
Scénario : Eric Besnard
Avec : Patrick Chesnais, Clovis Cornillac, Audrey Dana, Eriq Ebouaney, Jean-Pierre Martins, Claudio Santamaria, Bruno Solo
Photo : Jean-Marie Dreujou
Musique : Christophe Julien
Durée : 1h40
Sortie : 25/08/2010
Note FilmDeCulte : ***---
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Un groupe d'aventuriers entreprend de faire le casse d'une mine d'or au coeur de la Guyane. Mais l'opération ne se passe pas comme prévu, et, lors de leur fuite, leur hélicoptère doit se poser en catastrophe au milieu de la jungle. Ils ont mis la main sur six cents kilos d'or mais doivent maintenant les porter sur leurs dos dans un milieu très hostile. Le butin devient fardeau. Les sept fuyards, cinq hommes, deux femmes, s'enfoncent dans la jungle. Le climat, les insectes, la fatigue, la menace des poursuivants... Tout concourt à rendre leur longue marche impossible. La forêt semble devoir se refermer sur eux. Et la cohésion du groupe est rongée par la fièvre de l'or...

LA FOLIE DES HOMMES

Du cinéma d'aventures à l'ancienne, du vrai, celui qui connaît la sueur et l'héroïsme, voilà ce que pourrait nous vendre Eric Besnard (Ca$h). Mais 600 kilos d'or pur préfère jouer la carte du périple humain où chaque personnage montrera sa vrai nature guidée par ce qu'il est coutume d'appeler "la fièvre de l'or". Bien sûr certains caractères s'en sortiront un peu mieux que d'autres (un peu trop même), mais là n'est pas le principal intérêt du film. Ce qui nous attire dans cette aventure est plus le flambeau récupéré par l'équipe et qui pérennise à sa manière (toutes proportions gardées) une forme de divertissement et de spectacle populaire français, un cinéma qui se fait rare et qui à été guidé à l'époque par des comédiens au capital infaillible comme Lino Ventura, Yves Montand ou Jean-Paul Belmondo et dirigé par des pointures comme Henri Verneuil, Henri-George Clouzot ou José Giovanni. Coup de bol, Clovis Cornillac est de la trempe de nos héros d’antan et possède les épaules pour supporter une bonne partie de l’affaire. Car au milieu de cette succession de choix et de conséquences, il est l’homme de toutes les situations, de tous les instants. Seulement, à trop se focaliser sur l’homme et le héros, en plus de ses bons acolytes, le script qui proposait un vrai dépaysement, malgré une intrigue un peu simpliste, et qui démarrait vraiment fort se retrouve, au bout d'un moment, à faire du sur-place (manque d'audace, d'ambitions, de moyens?). Et il faut attendre le dernier quart du film pour que le récit reparte de plus belle et nous amène dans un recoin du genre qu'on ne pensait pas voir se profiler ici, un ton un peu plus dramatique que celui initialement donné. Un choix vraiment osé. Du coup, c’est un pari presque entièrement réussi que nous offre Besnard et sa bande de baroudeurs, et qui fait un bien fou au spectateur désirant voir autre chose que de l'ultra calibré, même si certains préféreront toujours revoir les classiques (peut-on seulement les blâmer?) tels que 100 000 dollars au soleil, Le Salaire de la peur ou Le Ruffian.

par Christophe Chenallet

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