Orlando Bloom

Orlando Bloom
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Acteur
Royaume-Uni

Orlando Bloom... Un patronyme qui raisonne comme un ersatz elfique de Virginia Woolf et dont la douceur printanière laisse présager une silhouette svelte langoureusement allongée dans les verts pâturages. Vision paradisiaque d'un être mythique suprême dont notre cher anglais saupoudre nombre de ses rôles. Tout un programme...

HOLDING OUT FOR A HERO

Né le 13 janvier 1977 à Canterbury, le jeune Orlando se passionne dès son plus jeune âge pour les super héros et le fantastique. C'est alors qu'il met à jour la plus grande supercherie du cinéma: Superman (Christopher Reeve) est un acteur! C'est la révélation, Orlando a trouvé sa voie, d'autant plus qu'il semblerait que le métier puisse lui rapporter des points auprès des jeunes filles, ce qui n'est pas négligeable. En 1993, décidant qu'il est grand temps de prendre sa carrière en main, le bel Orlando part pour Londres. Il fait ses premières armes pendant deux ans à la National Youth Theatre, puis entre à la British American Drama Academy. Dès 1995, il fait de brèves apparitions dans des séries télé anglaises et tient les premiers rôles des pièces mises en scène par son école. Mais il rêve de s'essayer au cinéma et parcourt donc les castings londoniens. A l'âge de vingt ans, il obtient son premier rôle sur grand écran, un cameo dans Oscar Wilde, acclamé par la critique. Vingtième année bénie qui lui offre également son billet d'entrée à la prestigieuse Guildhall School of Music and Drama. Il décline alors toutes les offres de cinéma qui lui sont faites, certifiant que ce n'est pas l'argent qui l'intéresse, mais la possibilité d'embrasser des filles sur scène. Il veut continuer son "éducation" et jouer sur les plus grandes scènes londoniennes. Très doué, Orlando est tout de suite propulsé sous les feux des projecteurs.

JEUNE GUERRIER

En 1999, Peter Jackson le repère et décide d'en faire le Legolas de son adaptation du Seigneur des Anneaux. Le fan de comics et d'heroïc fantasy qu'il est depuis des années saisi cette chance inespérée et marque à jamais son empreinte dans l'histoire du cinéma. Calme au charme envoûtant, l'elfe qui sommeillait en lui surpasse l'acteur acharné de ses débuts. La supercherie est parfaite, Christopher Reeve peut être fier de lui. Orlando apparaît de plus en plus charismatique au fur et à mesure que la communauté fait route. Plus léger que l'air, il voltige et surfe, cheveux d'or au vent, de bouclier en oliphants, décochant des flèches plus rapides que son ombre, sans oublier au passage de titiller les sautes d'humeur de Gimli, au grand damne des fans de l'œuvre de Tolkien. Orlando apparaît alors comme doué au combat et aimé des Dieux, sachant faire preuve d'une certaine cool attitude ravageuse. Une facette de son talent qu'il mettra également au service de Gore Verbinski pour Pirates des Caraïbes, de Wolfgang Petersen pour Troie et de Ridley Scott pour Kingdom of Heaven. Ainsi, il devient tour à tour jeune pirate qui s’ignore, objet des rêves moites de la fille du gouverneur de Port Royal; Paris "aux beaux cheveux", amoureux orgueilleux par qui le malheur arrive, père originel de l'amour dévastateur; pour finir forgeron courageux embarqué dans les croisades, bras droit d’un roi malade et amant d’une reine troublante. Serait-il donc désormais abonné aux rôles en costume de héros des temps lointains?

JEUNE PREMIER

Souvenons-nous que si Orlando a endossé des rôles de héros, c'était avant tout dans le but de séduire les jeunes demoiselles. Mission accomplie donc, puisque depuis les lèvres de Keira Knightley, découvertes en 2003, il a pu goûter aux joies du baiser final, devenant régulièrement objet de l’affection des filles de bonne famille. Mais revenons quelques instants en arrière. En 2001, pour faire grandir son image de bellâtre anglais au cœur à prendre, il avait prêté sa sublime silhouette et son superbe crâne rasé pour une délicieuse séance photos noir et blanc le mettant en scène dans un faubourg londonien. Les clichés s'arrachèrent dans les kiosques outre-Manche et Orlando se vit aussitôt propulsé au statut de dix-neuvième acteur anglais le plus sexy de l'année. Le tout, très alléchant, ne faisant qu'augmenter l'attente de la date magique du 19 décembre 2001 qui le révéla en Legolas. Plusieurs cœurs renversés et bouches vermeilles plus loin, c’est au tour de Kirsten Dunst de se laisser prendre dans les filets du beau gosse. Mais le playboy a grandi. Si la maturité de l’acteur pointait déjà sous l’armure de Balian, le Drew de Rencontres à Elizabethtown apporte une nouvelle touche à sa carrière. Plus posé, plus touchant, ce personnage de jeune adulte drôle et charmant qui doit reconstruire sa vie en l’espace de quelques jours lui sied comme un gant et se place comme sa meilleure interprétation depuis que Legolas a rangé son arc et ses flèches.

par Julie Anterrieu

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