Harrison Ford

Harrison Ford
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum
Acteur, Producteur
États-Unis
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford
  • Harrison Ford

Acteur incontournable depuis près de trente ans, ayant joué dans deux des plus grandes sagas cinématographiques, désiré par les femmes et envié par les hommes, Harrison Ford est passé de gentil rebelle à héros planétaire puis acteur solide avant de s'endormir sur ses lauriers. Il ne lui manquait qu'un bon coup de fouet !

LA COUPE D'UN CHARPENTIER

Né en 1942, Harrison a grandi dans l'Illinois en tant qu'élève moyen, un garçon timide et maladroit, cependant déjà entouré de filles. Membre du club audiovisuel de son lycée, il sera un étudiant type des années 60, renvoyé de l'université car il refusait de couper ses cheveux longs ! Dès lors, il saisit cette occasion de liberté et part pour Los Angeles avec sa jeune femme, Mary (qui lui donnera deux fils). Depuis les pièces de théâtre de l'école, comme beaucoup de petits Américains, devenir acteur était devenu son objectif. Après une première approche à la fois à la Columbia et chez Universal, il fut vite remercié à cause de son tempérament et de sa manie de toujours donner son opinion, ce que les studios étaient loin d'apprécier chez les nouvelles recrues. Mais l'argent venant à manquer, et avec une famille à nourrir, il se lança dans la charpenterie, avec succès! Ainsi, sans pour autant abandonner l'idée de jouer la comédie, il découvre un métier qui le passionne et pour lequel il est vraiment doué. Mais en 1972 la chance arrive en la personne de George Lucas, alors jeune réalisateur, qui lui propose le rôle de Bob Falfa, séduisant jeune homme au Stetson dans le film culte American Graffiti. Les deux hommes deviennent amis.

CHOISIR JUDICIEUSEMENT

C'est donc presque naturellement que Ford endosse ensuite son premier grand rôle, celui de Han Solo, le pilote prétentieux et sexy du Faucon Millenium. Il excelle et la princesse Leia ne sera pas la seule à succomber à son charme. Mais c'est en 1981 qu'il deviendra définitivement une figure légendaire, un pur mythe du cinéma : l'archéologue aventurier Indiana Jones himself, tout en muscles, en sueur et hâlé (on ne remerciera jamais assez Tom "Magnum" Selleck de s'être retiré du projet), réalisé par le grand pote de Lucas, le jeune et pourtant déjà confirmé Steven Spielberg. Le voici donc en quelques années propulsé dans deux des plus grosses trilogies jamais réalisées. Mais ne s'arrêtant pas là, il va également, entre deux Star Wars et Indiana Jones, jouer dans des films très variés, du thriller futuriste Blade Runner au typiquement 80's Working Girl, en passant par l'écolo Mosquito Coast. Et c'est surtout le rôle du policier protégeant un jeune témoin Amish dans Witness qui lui vaudra une pluie de récompenses. Entre-temps, il aura divorcé puis épousé Melissa Matheson, scénariste d'E.T., qui lui donnera elle aussi deux enfants.

Ainsi, tandis qu'Harrison devient un sex-symbol pour des millions de femmes, alliant charme, assurance et humour, avec un physique (et un âge) pourtant loin des jeunes premiers à la Tom Cruise/Brad Pitt (il jouera d'ailleurs avec ce dernier en 97 dans Ennemis rapprochés), il mène une vie de famille tout à fait banale, son mariage devenant l'un des plus longs et stables d'Hollywood... mais c'était sans compter le démon de la cinquantaine qui le jeta dans les bras de Calista Flockhart, alias Ally McBeal. Il n'y a cependant encore aucun faux-pas à noter dans sa carrière. Une fois terminées les deux trilogies phares de la fin du vingtième siècle, il se lance dans les années 90 avec un thriller juridique, Présumé innocent, et un drame très fort, A propos d'Henry, deux films où il va jouer avec son image d'homme parfait. Il redevient pourtant bien vite le défenseur de la veuve et de l'orphelin, à la fois dans Le Fugitif, adaptation de la série télévisée, et dans deux "épisodes" des aventures de l'espion Jack Ryan : Jeux de guerre et Danger immédiat, où il n'hésite pas à être dans le feu de l'action (il faisait déjà lui-même ses cascades dans les Indiana Jones).

FORTUNE ET GLOIRE ?

Le summum arrive en 97 quand il interprète carrément le Président des USA dans Air Force One. Enfin un mauvais film? Plutôt un film mineur et oubliable dans une filmographie exceptionnelle, mais tout de même meilleur que les deux comédies romantiques auxquelles il s'est essayé : le remake de Sabrina (avec Julia Ormond) et Six jours, sept nuits (avec Anne Heche) n'ont convaincu personne, mais tout le monde lui pardonne. Approchant des soixante ans et vieillissant plutôt bien, il arrive enfin là où on ne l'attendait pas : dans l'hitchcockien Apparences (de Robert Zemeckis, un autre larron de la bande à Lucas et Spielberg), il joue un médecin respectable, marié à la jolie Michelle Pfeiffer et père de famille, qui a tout simplement assassiné sa maîtresse. Enfin un rôle de bad guy pour lui ! Et ça fonctionne d'autant plus qu'il joue avec toute la palette de personnages qu'il a interprétés pendant deux décennies : il abandonne enfin la panoplie de baroudeur/gentleman farmer pour se révéler psychopathe. Si le film n'a pas connu un franc succès, il était cependant un bel hommage aux films du genre, et Ford, convaincant, revenait magnifiquement en première touche... Malheureusement suivront le banal K-19: le piège des profondeurs et surtout les plus honteux Hollywood Homicide et Firewall qui, ajoutés à quelques photos compromettantes, signent presque la fin de sa carrière. Son seul recours : un célèbre chapeau tendu par son ami Stevie... Indiana Jones 4 ou le film de la maturité ?

par Marlène Weil-Masson

Commentaires

Partenaires