Les 12 films à surveiller à Gérardmer

Les 12 films à surveiller à Gérardmer

La 21e édition du Festival de Gérardmer commence ce mercredi. FilmdeCulte sera cette année encore sur place pour vous faire vivre les temps forts du festival. En guise d’amuse-bouche, focus sur 12 des films les plus excitants de cette sélection, tous genres confondus.

  • Les 12 films à surveiller à Gérardmer
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Almost Human de Joe Begos
Un film d’horreur tourné caméra à l’épaule… Vous baillez déjà ? Almost Human n’est pourtant pas un found footage de plus mais un hommage aux slasher chéris des années 80, auréolé d’un buzz très positif depuis sa présentation à Toronto.

The Babadook de Jennifer Kent
Présenté juste après sa découverte toute récente à Sundance (où il a fait partie des buzz les plus brûlants et prometteurs), cette histoire de créature échappée d’un livre pour enfant a de quoi mettre l’eau à la bouche. Surtout lorsque l’on note que la réalisatrice australienne est une ancienne collaboratrice de… Lars Von Trier.

Big Ass Spider de Mike Mendez
On avait un peu perdu Mike Mendez de vue, depuis son impayable comédie horrifique (et un peu queer) Le Couvent il y a quatorze ans, dans lequel Adrienne Barbeau dégommait des bonnes sœurs zombies sur de la makina. Face à cette araignée dodue, on s’attend au même équilibre entre premier et second degré, et on se frotte les mains d’avance.

Coherence de James Wrd Bykrit
L’ovni de l’année ? On a d’abord vu une affiche teaser et un site officiel aux visuels minimalistes et intrigants, puis des photos promos toutes aussi mystérieuse mais comme sorties d’un autre film, pour un résultat semblant mélanger science-fiction ambitieuse, fin du monde et huis-clos casanier. Hédi Zardi, astucieux programmateur du festival, promet un film qui stimule l’imagination où « tout se passe hors champ » (lire notre entretien avec Hédi Zardi).

Dark Touch de Marina de Van
Le retour de Marina de Van, « la reine française du cinéma de genre ». Ce n’est pas FilmDeCulte qui le dit mais Hédi Zardi, et nous partageons l’enthousiasme du festival pour l’une des réalisatrices les plus singulières et audacieuses qui soient. Une nuit, des meubles prennent vie dans une maison pour tuer ses habitants. Le postulat est farfelu mais le traitement est sérieux et même émouvant, et vient enrichir de nouvelles nuances les thématiques chères à la réalisatrice.
La critique
La fêlure n’est pas dans le monde mais dans le psychisme de celle qui explore le monde. - Notre entretien avec Marina de Van

L’Étrange couleur des larmes de ton corps d’Hélène Cattet et Bruno Forzani
C’est à Gérardmer, il y a quatre ans, que l’on avait découvert le duo avec leur premier film, l’incroyable Amer. Un peu chahutés (mais primés !) à l’époque, les réalisateurs reviennent en force cette année avec un nouveau labyrinthe narratif au travail pictural spectaculaire, entre giallo et Satoshi Kon. Ne ratez pas cette projection unique.
La critique
On fait beaucoup appel à notre inconscient dans notre écriture - Notre entretien avec Bruno Forzani

Halley de Sebastian Hofmann
Un teaser qui impose un rythme et un traitement visuel singulier, le contrepied d’une histoire de mort-vivant prise sous son angle le plus quotidien et réaliste, et la présence au générique de Carlos Reygadas (que l’on n'imaginait pourtant pas forcément proche du cinéma de genre) en tant que producteur… Cet étrange rébus place Halley sur la liste des curiosités à surveiller de près.

Kiss of the Damned de Xan Cassavetes
A l’heure où s’apprête à sortir sur nos écrans Only Lovers Left Alive de Jim Jarmush, c’est un autre film de vampires et de spleen que nous propose Gérardmer. Casting chic et presque exclusivement féminin et frenchy (Roxane Mesquida, Anna Mouglalis, Joséphine de la Baume…) pour ce premier film d’une réalisatrice qui cite volontiers Jean Rollin, et qui jongle de manière esthétique et nonchalante avec l’image de la femme fatale à dents longues.

Métamorphoses de Shanti Masud
Le Festival de Gérardmer fait une nouvelle fois preuve de son approche incroyablement éclectique du genre fantastique en s’ouvrant cette fois ici à l’art vidéo. Peu d’infos circulent encore sur ce moyen métrage sélectionné après l’annonce officielle de la programmation, mais on sait que huit acteurs connus (Clémence Poésy, Niels Schneider, Nicolas Maury… ) y récitent des poèmes et voient leurs visages se métamorphoser progressivement. Accompagnement musical live pour cette œuvre française qui s’annonce audacieuse, présenté en toute fin de festival.

Miss Zombie de Sabu
Un film japonais nommé Miss Zombie ? Que tous ceux qui s’attendent à une production Sushi Typhoon pleine de lolitas assoiffées de sang se le disent : Sabu prend ici le contrepied total de ces attentes et offre au contraire une fable féministe où c’est le minimalisme qui est le plus corrosif. Rareté des dialogues, rythme hypnotique et splendide écrin noir et blanc… il y a petit air de Koji Wakamatsu derrière cette révélation. Rien que ça.
La critique
Mes films ont toujours pris le parti des opprimés - Notre entretien avec Sabu

The Sacrament de Ti West
On en sait (volontairement) encore peu sur le nouveau film de Ti West. Si le réalisateur américain a pu décontenancer avec certains courts (dans V/H/S ou ABC's of death), il a surtout durablement impressionné les fans de maison hantée avec ses deux précédents longs métrages, à la fois old-school, surprenants et très efficaces : House of the Devil et The Innkeepers. A priori, pas de porte qui grince ici mais une histoire de secte, déjà attendue comme le morceau de choix de cette édition.

We Are What We Are de Jim Mickle
On croit connaître la formule, celle trop connue de l’inévitable remake américain d’un petit film étranger (ironiquement déjà sélectionné à Gerardmer en son temps). Et pourtant, la surprise est ici excellente. De l’original ne reste ici que le postulat de base, transposé en ce qui devient ici un tout autre film dans lequel on retrouve tout le talent de scénariste et de directeur d’acteur de Jim Mickle (qualités déjà remarquées dans son Stakeland). Présenté à Deauville il y a quelques mois, We Are What We Are a choqué les mamies locales avec ses scènes de sang et de cannibalisme. Est-ce que ça ne donne pas immédiatement envie d’aimer ce film ?
La critique
A venir: notre entretien avec Jim Mickle

Pour tous les détails sur les films sélectionnés, rendez-vous sur notre page dossier !

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par Gregory Coutaut

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