A Deauville et à Paris, rencontre avec deux artisans du succès de Pixar (les réalisateurs Andrew Stanton et Lee Unkrich) et un comédien français, le facétieux Bruno Salomone dépêché par Disney pour prêter sa voix à l'infernal Syndrome. L'occasion rêvée pour revenir sur la genèse du Monde de Nemo, les angoisses de la paternité, le piratage ou encore sur les coulisses d'un doublage survolté pour la version française des Indestructibles. Mais le clou du spectacle reste la venue du débonnaire John Lasseter à la nouvelle Cinémathèque française, rue de Bercy. Sans fausse modestie ni langue de bois, pimpant et volubile, ce fer de lance de l’animation en 3D profite de la tournée promotionnelle de Cars pour évoquer ses influences picturales, louer la lucidité de son épouse, égratigner gentiment Disney et nous rassurer sur l’avenir de la 2D. En bon ange gardien, Lasseter tient à cœur son rôle de découvreur de talents et promet d’autres étincelles chez Pixar.