Ancien du café-théâtre, révélé par l'émission Graines de stars en 1996, Bruno Salomone s'est joint à la troupe des "Nous C Nous", avec Jean Dujardin, Eric Collado, Eric Massot et Emmanuel Joucla. Il a été la voix off du Burger Quizz sur Canal+ et récemment à l'affiche du Carton de Charles Nemes. Après un one-man-show remarqué, il prête aujourd'hui sa voix au diabolique Syndrome, le félon des Indestructibles.




FilmDeCulte - Comment vous êtes-vous retrouvé sur ce projet?

Bruno Salomone - Une personne de chez Disney est venue voir mon spectacle Mi-homme, mi-molette au Bataclan. Ensuite elle m’a proposé de faire une voix sur La Ferme se rebelle, puis plus de nouvelles... Un mois plus tard, je reçois un coup de fil pour me dire: "J’ai mieux pour toi, tu vas faire le méchant dans Les Indestructibles", et là mon sang n’a fait qu’un tour et ma bouche aussi, j’ai dit: "Ouais!!!"


FilmDeCulte - Quelles directives vous a-t-on donné pour faire la voix de Syndrome?

Bruno Salomone - Au fond du couloir à gauche (j’adore les blagues d'humour). Non ils m’ont dit: "Ne sois pas toi!" (car il est méchant et moi je suis gentil, enfin pas gentil du genre "t’es gentil", non du genre… cool).


FilmDeCulte - Avez-vous essayé de vous rapprocher de la voix de Jason Lee (l’acteur qui double Syndrome dans la version originale)?

Bruno Salomone - Tout d’abord, on a écouté la version américaine. Il faut savoir que les animations ont été faites aussi en fonction des voix américaines. N’ayant pas ce privilège, il fallait respecter une rythmique labiale précise et avoir un ton enfantin et sadique. Alors on s’est jeté à l’eau, et ô miracle, le personnage s’est mis à parler en français! On s’est aperçu que c’était vachement mieux en français, déjà parce qu’on comprenait mieux ce qu’il disait et puis parce que c’était beau!


FilmDeCulte - Etiez-vous libre de faire des propositions ou quelques improvisations?

Bruno Salomone - On a pu modeler certaines choses, mais je ne pouvais pas partir dans une impro totale, sinon le personnage ne parlait plus avec la bouche. Tout ça c’est écrit, il fallait suivre mot pour mot ce qui était marqué. Mais c’est vrai que j’aurais bien glissé la promo de mes spectacles qui sortent en DVD-coffret à l’intérieur du film, mais y’avait pas la place.